En 1985, témoigne l’Abbé Jean Marie Bodo, président du Comité d’organisation du 20e anniversaire, « les intellectuels camerounais avaient émis le vœu de voir créer un institut catholique à Yaoundé. Ils l’ont dit dans leur mémorandum et le pape qui l’avait lu, a facilité sa création. Et en 1991, nous avons eu l’UCAC. »
Des années ont passé. Le projet a mûri et s’est développé. Ouverte du campus de Nkolbisson qui s’est vite avéré étroit, l’Ucac a actuellement un autre site au quartier Ekounou à Yaoundé avec une représentation à Douala et au Congo. Sans oublier son Ecole des sciences infirmières. L’Ucac, c’est plus de 2.000 étudiants répartis dans plusieurs facultés. Notamment celles des Sciences sociales et de gestion, de théologie, de philosophie et de droit. Avec la fierté d’avoir formé de nombreux évêques dont ceux de (Bafia et Sangmelima) et de nombreuses personnalités exerçant dans plusieurs domaines d’activités.
Des réajustements sont prévus ici et là par l’équipe dirigeante, mais des motifs de satisfaction et de réjouissance sont nombreux en 20 ans d’existence. C’est sans doute pour cette raison que le Comité d’organisation a mis les petits plats dans les grands pour commémorer l’évènement. Ainsi, depuis le 11 décembre dernier, l’anniversaire a donné lieu à de nombreuses manifestations à colorations religieuse, sportive et éducative. Au-delà de cet aspect festif, a laissé entendre le président du Comité d’organisation, un bilan des réalisations sera dressé et de nouveaux objectifs fixés.
Ainsi, durant les prochaines années explique l’Abbé Jean Marie Bodo, l’Ucac va renforcer ses capacités, sa présence et se redéfinir mieux que par le passé. Le cap est donc fixé et une nouvelle page ouverte à l’Ucac avec la célébration de cet anniversaire. L’évènement s’achève demain par une messe solennelle et un hommage académique en présence de nombreuses personnalités dont le légat du pape, son éminence Zenon cardinal Grocholewsky.