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Tshisekedi veut prêter serment

Le candidat arrivé en deuxième position à la présidentielle, selon les résultats officiels, annonce sa cérémonie d’investiture pour vendredi, après celle de Joseph Kabila ce mardi.

Le vent de la contestation continue de souffler sur la République démocratique du Congo. Hier, des forces mixtes de la police et de l’armée quadrillaient Kinshasa, à la veille de l'investiture du président de la RDC, Joseph Kabila et au lendemain des déclarations d’Etienne Tshisekedi. Le candidat malheureux à la présidentielle a prononcé un discours dimanche pour réaffirmer sa contestation vis-à-vis des résultats de la présidentielle du 28 novembre dernier. Se considérant toujours comme « président élu » de la RDC, il a annoncé sa prestation de serment. « Je vais prêter serment, vendredi prochain, devant le peuple réuni au Stade des Martyrs (à Kinshasa, Ndlr)», a-t-il dit aux personnes réunies chez lui. « Je me suis considéré président élu de la République démocratique du Congo et c’est à ce titre que je m’adresse à vous en remerciant le peuple de la confiance qu’il n’a cessé de me témoigner », a-t-il soutenu.

De plus, il a enjoint soldats, policiers et fonctionnaires de « n'obéir qu'à son autorité légitime » et même appelé à capturer Joseph Kabila, promettant une « récompense très importante » à celui qui l'amènerait « ligoté ». Il a, en outre, demandé à la population de rester calme parce qu'un « vainqueur ne s'agite pas », et s'est refusé à appeler à des manifestations, contredisant son parti qui a récemment évoqué des « marches pacifiques ».

Le camp Kabila a, pour sa part, qualifié les propos de l’opposant d’« énième vaste blague » d'un opposant « fatigué politiquement ». Aubin Minaku, Secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP) a également prévenu qu’Etienne Tshisekedi est « en train d'exercer une réelle rébellion contre les institutions », « c'est un appel infractionnel, criminel (...) pour que le sang coule. Nous ne pouvons le tolérer ». « Tshisekedi recherche un déferlement populaire afin qu'il y ait des bévues du côté de la police (...), nous avons pris des dispositions, la police ne tombera pas dans ce piège », a renchéri le chef de la MP.

L’opposant congolais Etienne Tshisekedi est arrivé deuxième à l’élection présidentielle, derrière le président sortant, Joseph Kabila avec respectivement 32% des suffrages contre 49%.


 

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