Les Lions Indomptables n’auront donc pas l’occasion de laver leur honneur terni en Angola à la Can en 2010 et en Afrique du Sud à la Coupe du monde. La faute à une gestion décriée aussi par les joueurs que par l’opinion. La gouvernance des Lions Indomptables fait débat. Les récentes crises de Marrakech ayant abouti à l’annulation du match amical entre l’Algérie et le Cameroun constitue à la fois un épisode croustillant et pittoresque. Les joueurs avaient refusé de se rendre en Algérie pour une affaire de primes. On se croirait encore en 1990 lorsque les Lions séchaient les entraînements lors du stage préparatoire au Mondiale italien à Bar, un village de l’ex-Yougoslavie pour une affaire de…primes. 21 ans après, - la plupart des joueurs actuels de l’équipe nationale n’étaient pas encore nés- les mêmes problèmes demeurent. Le dénouement provisoire du « sketch de Marrakech » pour reprendre la jolie expression de nos confrères de L’Action conclu avec la suspension par la Fécafoot pour quinze matches de Samuel Eto’o, capitaine des Lions Indomptables et icône du football mondial, en rajoute à la confusion et à l’incompréhension. On n’a pas besoin d’un sondage d’opinion. Les fans des Lions aimeraient que l’amateurisme sur la gestion des Lions « cesse » et fasse la passe au professionnalisme, à un management rationnel et moderne.