Le Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) tient mercredi 21 décembre à Douala, dès 9h, sa 112e Assemblée générale. Session assez particulière puisqu’elle donnera l’occasion à ses membres de renouveler son conseil exécutif. Mieux qu’une élection, il s’agit d’un tournant décisif au sein de la plus importante et la plus vieille organisation patronale du pays – le Gicam voit le jour en 1957 et regroupe plus de 215 membres dont 15 associations et syndicats professionnels. A l’heure où le Cameroun amorce une phase importante de son histoire, et où le secteur privé est appelé à jouer sa (bonne) partition dans les chantiers protéiformes du pays. Face à face, Olivier Behle, 54 ans le président sortant, qui vient de passer trois fastes années à la tête de cette organisation patronale, marquées par d’importantes réformes, et son challenger André Fotso, 53 ans, ex vice-président de l’équipe sortante, entrepreneur bien connu de la place, qui entend, avec son « alliance active », apporter un élan novateur au Gicam. Les deux équipes, formées de chefs d’entreprises influents du secteur privé et d’organisations professionnelles capées, s’affrontent dans un combat loyal qui devrait aboutir à un choix judicieux demain. A la veille de l’échéance qui semble agiter le landernau des créateurs de richesses, CT présente les forces en présence, les motivations de leur candidature, leurs programmes respectifs. Avec une mise en perspective des enjeux de cette élection qui pourrait bien être décisive sur l’avenir du secteur privé, pour la conduite et l’accompagnement du développement économique du Cameroun
