Pendant une durée d’un an renouvelable, ils seront encadrés par des ingénieurs d’Aes-Sonel dans deux domaines prioritaires : l’exploitation et la maintenance des centrales thermiques, ainsi que l’exploitation et la maintenance des réseaux de distribution et de transport. Des secteurs névralgiques pour la jeune SNE Tchad, créée en mai 2010, à la suite de la refonte de l’ex-STEE (Société tchadienne d’eau et d’électricité) en deux entités distinctes. La nouvelle compagnie d’électricité a entre autres pour défi majeur d’accroître sa fourniture d’énergie à travers la mise en service en 2012 de sa prochaine centrale thermique. Cette formation, pour
Mahamat Sénoussi Chérif, DG de la SNE, n’est que le début d’un long processus : « Il y aura d’autres coopérations dans le domaine technique, également dans celui des grands projets qui est cher au Peac. L’énergie du Tchad sera probablement comblée et complétée par la production en énergie d’Aes-Sonel ».
Jean David Bilè lui, compte bien impliquer l’entreprise tchadienne : « Il s’agit dans un premier temps d’offrir des facilités et des moyens de formation au personnel jeune de la SNE et nous allons nous atteler ensemble à définir les besoins et les programmes de formation ». Une formation pour laquelle Bruno Kapandji Kalala apprécie l’amoindrissement des coûts par rapport au fait d’aller la suivre en Amérique ou en Europe par exemple.