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Dossier de la Rédaction

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Une soirée DJ à Yaoundé

La "Black Emotion", toute première fête du genre, s’est tenue mardi dernier au club Safari.

Le doute, puis la communion. La soirée des disc-jockeys (DJ) organisée par le club Safari mardi dernier a eu du succès. Au menu, deux DJ sur les quatre annoncés. L’un, DJ Cosmic, venu de Belgique avec le style européen, l’autre, une femme, DJ Sherock, venue de New York (Etats-Unis). Le challenge de la soirée : « Mettre le feu sur les platines de Yaoundé ». Le public, constitué de fêtards inconditionnels, de curieux et de quelques vacanciers. La soirée commence tout naturellement avec l’animation maison assurée par DJ Chakazulu, question de chauffer la salle, de la soirée "Black Emotion".

DJ Sherock est annoncée. Elle vient de New York, donc. Elle découvre le Cameroun, est l’une « des meilleures de sa banlieue ». Dans la salle, on ne croit pas vraiment en son talent. Arlette Kamba, cliente, va vite ravaler ses propos. Le test de DJ Sherock laisse tout le monde pantois. Comme hypnotisé, le public la regarde manipuler les platines. A côté d’elle, des danseurs. « Elle est trop forte ! » C’est fait, tout le monde est conquis, on se met dans l’ambiance new-yorkaise. Rnb, hip-hop, soul, tout ou presque y est mixé.

Venir à Yaoundé, c’était un gros risque d’après le DJ Sherock. Elle craignait le choc de culture. « New York est une ville pour dingues où tous les styles sont mélangés. DJ Sherock s’est rendu compte qu’en fait c’est ici que tout se passe, c’est ici que tout a commencé », explique DJ Cosmic. Pour la New-Yorkaise, la soirée était tout simplement « exceptional », « hot » et « wonderful. »

Le passage de DJ Cosmic vient en rajouter à l’ambiance de « fiesta ». Hip-hop et house, mixés façon européenne, tiennent le public en haleine. Près de cinq heures de show non stop, il fallait le faire. « Ce nouveau concept a été initié par le Pdg du Safari. Grâce à son entregent, nous comptons révolutionner les soirées au Cameroun », explique le directeur du Safari, Pascal Bayig. « C’est intéressant de voir qu’en Afrique, les gens aiment la fête malgré les problèmes. J’ai été émerveillé par le public qui a su participer et s’est montré réceptif. » La première rencontre entre Dj d’ailleurs et le public camerounais était « un succès », parole des férus de la fiesta.



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