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Dossier de la Rédaction

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Ballet de diplomates au palais de l’Unité

Le président Paul Biya a successivement reçu mardi à Yaoundé les lettres de créance des ambassadeurs de Russie, de la confédération de Suisse, de la République de Corée et du Haut Commissaire du Canada.

La journée d’hier fut d’une très grande solennité au palais de l’Unité où des jets d’eau poussés à fond en ajoutaient au lustre des jardins fleuris de la présidence de la République. Sur l’esplanade du palais, se déploie la Garde présidentielle pour les honneurs militaires à l’occasion de la remise au président de la République des lettres de créance de quatre ambassadeurs respectivement désignés par la Fédération de Russie, Nikolay Ratsiborinskiy, la Confédération suisse, Urs Berner, la République de Corée, June Huck Cho et le Canada, Benoît-Pierre Laramee.

La Musique de la Garde présidentielle (Gp) au grand complet, deux compagnies de quatre sections chacune, une haie d’honneur étoffée, autant d’éléments placés sous le commandement du chef de bataillon Arsène Ndzana Fouda, chef d’Etat-major de la Gp

Le diplomate et sa suite arrivent, précédés de motos d’escorte, il s’immobilise face aux troupes pour l’exécution de l’hymne national du Cameroun, il arpente la haie d’honneur sur tapis rouge jusqu’au pied de l’ascenseur qui le conduit au salon des ambassadeurs situé au troisième étage du palais.

La cérémonie proprement dite commence dans la même solennité : l’ambassadeur désigné énonce la formule classique de présentation de ses lettres de créance, au même moment que celles de retrait de ses prédécesseurs, avant de les remettre au président de la République. Le président de la République présente à son hôte ses proches collaborateurs présents : le ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, le ministre, Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, le directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou, le chef d’Etat-major particulier, colonel Emmanuel Amougou, le commandant de la Garde présidentielle, colonel Raymond Etoundi Nsoé.

Le chef de l’Etat reçoit en audience le nouvel ambassadeur après s’être fait présenter ses collaborateurs. Les honneurs militaires bouclent le départ du diplomate avec cette fois-ci, l’exécution de l’hymne national de son pays.

 

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