Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

4 milliards d’appui aux cotonculteurs

Le ministre du Commerce annonce la création d’un fonds de gestion du risque-prix de la filière.

Le ministre du Commerce a procédé hier à Maroua à l’ouverture solennelle de la campagne de commercialisation du coton et du soja pour l’exercice 2011/2012. La cérémonie a connu une grande mobilisation des producteurs de coton et autres acteurs de la filière cotonnière. La campagne 2011/2012 comme le souligneront tous les orateurs du jour, se présentent sous de meilleurs auspices. La Sodecoton attend une production de 165 100 tonnes de coton contre 135 900 l’année dernière. Pour le soja commercialisé depuis 2008, la production attendue est de 9 800 tonnes contre 9 600 en 2010-2011. Le prix d’achat du kilogramme de coton est de 255F cette année contre 250F/Kg l’année dernière.

La filière cotonnière camerounaise se remet ainsi progressivement de la grave crise qu’elle a endurée depuis 2004 et qui s’est aggravée par la crise financière de 2008. Mais pendant qu’elle tente de sortir de la zone de turbulences, voilà qu’elle doit faire face au phénomène rampant de la fuite du coton vers le Nigeria. Ce qui a fait perdre l’année dernière près de 30 000 tonnes, soit 16% de la production nationale.

En effectuant le déplacement de Maroua, le ministre du Commerce a voulu se joindre, au nom du gouvernement, à ce combat pour la survie et la pérennité d’une filière qui fait vivre près de deux millions de personnes. Pour Luc Magloire Mbarga Atangana, le problème du coton constitue une cause nationale et désormais, annonce-t-il, « la campagne de commercialisation du coton et du soja fera l’objet d’une ouverture officielle ». De quoi mettre du baume au cœur des cotonculteurs. L’acte de Maroua, poursuivra le Mincommerce rentre en droite ligne de la relance des filières des produits de rente prescrite par le chef de l’Etat.

Pour venir à bout du phénomène d’évasion cotonnière, le ministre prescrit « la promotion d’un climat de confiance dans la profession au travers d’un dialogue permanent et constructif avec l’ensemble des producteurs, dans l’optique de s’accorder, en toute transparence, sur la politique de gestion de la filière ». La Sodecoton devra également se départir de l’image d’une structure qui vit depuis sa création en vase clos en dynamisant sa communication. « L’appel et le pacte de Maroua » ainsi scellés pourront permettre de maîtriser cette vermine qu’est l’exportation frauduleuse du coton. Mais la grande nouvelle du jour est certainement la création d’un fonds de gestion du risque-prix de la filière cotonnière nationale. Géré de manière conjointe par la Sodecoton et la confédération nationale des producteurs de coton, ce fonds est pourvu à hauteur de 4,150 milliards de F par le gouvernement. Une somme issue de la restructuration de la dette de la Sodecoton vis-à-vis de l’Etat. Il vise à garantir un prix plancher d’achat du coton graine aux producteurs.

 


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière