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Dossier de la Rédaction

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Une querelle entre bailleurs et locataires vire au drame

Pour une histoire de loyer non réglé au quartier Ndogbong à Douala, Hubert Wato âgé de 28 ans est décédé à l’hôpital Laquintinie des suites de ses blessures la veille de Noël.

La famille du jeune infortuné a passé une triste fête de la Nativité. En effet, jeune commerçant à Ndokoti, Hubert Wato âgé de 28 ans est décédé au service de réanimation de l’hôpital Laquintinie. D’après le certificat de genre de mort délivré par l’hôpital, Hubert Wato a succombé à un hématome extra-dural. De source médicale, il s’agit d’un épanchement de sang entre un os du crâne et la dure-mère, une membrane du cerveau. C’est une des complications possible d'un traumatisme crânien majeur chez l'homme. Ce traumatisme crânien dont a été victime le défunt provient d’une bagarre au quartier Ndogbong, derrière le lieu dit « Socaver ». Selon Jean Baptiste Talom, cousin d’Hubert Wato et chez qui résidait ce dernier depuis un an, les agresseurs sont les fils de leur bailleur. « Le vendredi 23 décembre, je suis sorti de la maison avec lui pour faire de la monnaie afin de lui laisser de l’argent pour son petit déjeuner car je devais aller à Edéa. Un des fils du bailleur l’a d’abord agressé verbalement en disant qu’il avait trois jours pour quitter la maison. Je me suis étonné, car c’est moi qui est signé le contrat de bail, avec leur père qui plus est. Malgré mon intervention, l’agresseur est revenu avec un pilon avec lequel il a assommé mon cousin. Il a essayé de la taper même à terre. Pendant ce temps, un de ses frères est entré dans la bagarre, tandis que l’autre est revenu en brandissant un couteau. Ce n’est qu’avec l’aide du voisinage qu’on a pu les maitriser », déclare-t-il.

La victime qui saigne légèrement des narines est transportée à l’hôpital de Deïdo. Mais pendant pour les premiers soins, son état se dégrade. Le patient entre dans le coma et est évacué du côté de Laquintinie. Il y rend l’âme le lendemain en début de soirée. Concernant le différend avec son bailleur, Jean Baptiste Talom déclare avoir reçu une sommation par voie d’huissier deux jours plus tôt. D’après son propriétaire Jean Baptiste Talom lui doit 13 mois d’arriérés de loyer. « C’est Hubert qui en a accusé réception. D’après la sommation, nous avions 8 jours pour quitter les lieux. Mais, sur les 13 mois d’arriérés mentionnés, je n’en reconnais que deux, notamment les mois de février et mars 2011. Durant le mois de mars, il y a eu un incendie dans ma chambre et j’ai tout perdu dans cette pièce de la maison. A la suite du sinistre, le bailleur m’a demandé de sortir. Je ne pouvais pas car j’étais en difficulté. Depuis, il m’a coupé l’eau et la lumière. De mon côté j’ai refusé de payer le loyer dans cette situation, qui perdure jusqu’à maintenant. De même, durant le mois de janvier, j’ai réglé le loyer pour trois mois sans reçu en contrepartie », se défend Jean Baptiste Talom. L’appartement en question est occupé depuis trois ans par ce dernier. Il comporte trois chambres entre autres, pour un loyer mensuel de 85.000 F d’après le locataire. De son côté, le propriétaire nie le fait que ses fils soient à l’origine de la rixe. D’après lui, c’est plutôt Jean Baptiste Talom et son cousin qui auraient agressé son fils en premier. Par ailleurs, il accuse Jean Baptiste Talom d’avoir incendié volontairement sa maison, d’où la sommation. Le commissariat du 10è arrondissement s’est chargé de l’affaire, suite à une plainte déposé par Jean Baptiste Talom.



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