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Dossier de la Rédaction

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Les esprits se sont apaisés à Deïdo

Après les tensions entre des habitants de ce quartier et des conducteurs de motos-taxis à cause du décès d’un résident des suites d’une agression, les forces de l’ordre ont ramené le calme.

Au quartier Deïdo, les célébrations de la fête de la Saint-sylvestre se sont plutôt passées dans le calme, pour le plus grand plaisir des tenanciers des buvettes. « Après les coupures d’électricité dans certains endroits du quartier qui nous ont empêchées de faire les chiffres d’affaires qu’on souhaitaient à Noël, nous craignions un scénario pareille après les évènements du 31 décembre », confie un gestionnaire de bar, en partie soulagé. En effet samedi dernier, les tensions entre des habitants de Deïdo et des « bend-skineurs » ont fait craindre le pire. A l’origine du différend, une agression qui a mal tournée au petit matin du 31 décembre 2011. Selon des recoupements effectués auprès des différents protagonistes et des forces de l’ordre, on apprend qu’un résident du quartier a succombé à ses blessures, après avoir été agressé par des malfrats à moto à Deïdo, alors qu’il rentrait chez lui au petit matin.

Au levée du jour, des habitants de Deïdo, courroucés ont érigé des barrières à des entrées du quartier, en interdisant l’accès aux conducteurs de moto-taxis. « Nous en avons marre des agressions de bandits à moto. Il faut que les « bend-skinneurs » mettent de l’ordre dans leurs rangs », déclare furieux un résident du quartier à une barrière. Certains conducteurs de « bend-skins » , pour la plupart ignorants de la situation ont été interceptés aux différents check-points de fortune. D’aucuns ont été rudoyés. Des motos ont été confisquées à leurs propriétaires. Certaines auraient même été incendiées ou détruites, selon les propriétaires. Furieux, des « bend-skineurs » ont convergé en masse vers le quartier pour exiger des comptes. « On ne peut pas nous interdire l’accès à ce quartier en plein centre-ville, où beaucoup font la plupart de leur recette surtout en cette période de fête. Nous-mêmes sommes aussi victimes des agressions dans la nuit et on nous arrache nos motos. Pour autant, nous ne réagissons pas ainsi. Qu’auraient-ils fait si les agresseurs avaient été à bord d’un taxi ou d’une voiture simplement ? », réagit Stéphane C., conducteur de moto taxi. Des personnalités et élus locaux sont descendus sur le terrain pour parlementer et ramener le calme. De même, l’intervention des forces de l’ordre a permis de rétablir progressivement la circulation sur certains axes. Les tensions se sont cependant concentrées le long de la rue de l’hôpital de district. Situés de part et d’autres, les deux camps se lançaient notamment des pierres. On a vu quelques blessés légers. Pour éviter que la situation ne se dégrade, les forces de l’ordre se sont déployées en nombre dans le quartier. Après des tentatives de médiation et de dialogue avec les différents protagonistes, c’est finalement l’intervention des engins antiémeutes du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) numéro 2 qui a dispersé les manifestants.



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