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Dossier de la Rédaction

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Trois morts à l'issue d'une évasion manquée à la prison centrale de Yaoundé

Les détenus armés ont tenté de prendre la fuite lundi en fin de matinée. Ils ont été neutralisés par les forces de l’ordre.

13h 30, hier au quartier Kondengui. Un cortège funèbre arpente la route, juste devant la prison centrale de Yaoundé. Sur une civière, les corps sans vie de deux détenus, qui quelques heures plus tôt avaient tenté de s’évader du pénitencier, sont transférés au centre de santé du coin, puis dans la cour interne de la prison. Quelques minutes après, une troisième dépouille arrive, à bord d’un camion. Les trois jeunes gens sont tombés sous les balles des gardiens de prisons, des policiers et des gendarmes, alors qu’ils tentaient de se fondre dans le quartier, après s’être évadés de la geôle où ils étaient incarcérés depuis quelques mois.

De source policière, nous apprenons que les trois fuyards, armés d’un pistolet automatique, avaient déjà réussi à sortir du mur d’enceinte de la prison. Alertés, les gardiens se sont mis à leur poursuite, très vite rejoints par des policiers et des gendarmes. La battue va durer quelques heures. Un premier malfrat est abattu non loin du lieu dit mosquée Essomba. Ses deux acolytes se réfugient dans la broussaille, où ils seront rattrapés par les forces de l’ordre. Après un échange nourri de coups de feu, eux aussi vont être neutralisés.

Notre source raconte que le chef de gang, le nommé Ndzalla Messi, alias Ndzalla Mvilongo, alias Mengue Fabien (37 ans), était bien connu pour certains de ses forfaits. C’est par exemple lui qui était soupçonné d’avoir assassiné le chef comptable d’une société de téléphonie mobile il y a quelques mois au quartier Nsam. C’est aussi à son groupe qu’on doit le braquage d’une société de transfert d’argent à Mokolo. Le gang, complété par Franklin Abena Ngong (29 ans), et Abdou (29 ans), opérait même dans les pays voisins. Sur leur notoriété, les services de sécurité avaient déjà tous les éléments. Ce qu’ils n’avaient de toute évidence pas, ce sont des informations sur le trafic d’armes à feu à l’intérieur de la prison.


 

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