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Dossier de la Rédaction

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Un centre de traitement du choléra ouvert à Douala

La structure sanitaire a été offerte à l’hôpital Laquintinie par Médecins Sans Frontières lors d’une réunion de passation de service le 30 décembre à Douala.

C’est le résultat du programme « Urgence Choléra MSF » qui s’est achevée le 31 décembre 2011, après près de deux mois d’intervention de l’organisme international sur le terrain. Le centre de traitement du choléra (CTC), désormais entre les mains de l’hôpital Laquintinie de Douala, est une structure semi-permanente, modulable et démontable. Il est opérationnel dès ce début de janvier 2012, avec une capacité de 132 lits. Mais pour l’instant, la flambée de choléra ayant été circonscrite, le CTC offre 48 places déjà disponibles. A l’origine de ces installations, le désir de Médecins Sans Frontières de laisser sur place une structure devant continuer la lutte contre le choléra, selon le Dr Stéphane Anoma, coordonnateur d’«Urgence Choléra MSF ».

Un certificat de donation a ainsi été signé le 30 décembre dernier entre l’organisme et l’hôpital. En même temps que se tenait la réunion hebdomadaire du Centre de coordination et de contrôle du choléra (C4). Un geste qui intervient après l’engagement physique de MSF le 09 novembre dernier, au plus fort de l’attaque de la maladie, avec un pic de 435 cas de choléra enregistrés à Laquintinie. Un nombre qui avait atteint son point culminant avec 493 cas, dont cinq décès. Sur le terrain donc, Médecins Sans Frontières était intervenu notamment dans la prise en charge des malades, la formation de 600 personnels médicaux et la sensibilisation des populations. Selon les estimations du Dr Ghislain Tchabo, le medical team leader pour Laquintinie, « une équipe de 20 sensibilisateurs ont permis de toucher 200 000 personnes dans tous les districts de santé de Douala ». Un plan d’action qui avait nécessité 58 membres du personnel médical, 160 avec d’autres corps de métiers, et qui s’est avéré payant au 30 décembre 2011, l’hôpital pointant 0 en termes de cas de choléra.

Sur le plan de la sensibilisation, le délégué régional à la Santé pour le Littoral, André Bita Fouda, rassure : « Les équipes sont déjà formées. Même quand il n’y a pas de flambée, il y a des gens qui travaillent de manière permanente ». Un point essentiel dans la lutte contre la maladie à Douala, répertorié comme une zone à risque. Et malgré ce passage de témoin, le Dr Stéphane Anoma assure que le problème du choléra ne sera pas abandonné aux autorités médicales locales : « Nous serons toujours aux côtés de Laquintinie pour une surveillance épidémiologique ».


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