Attaquer en profondeur les difficultés de la santé infantile reste un de ses principaux objectifs. Car, précise-t-il, « dans notre pays, la plus grande part de la mortalité et de la morbidité concerne les enfants. Sur cinq malades, trois et demi sont des enfants. » Au quotidien, l’Unapsa apportera des soins de qualité aux enfants du Cameroun, comme dans les 40 pays africains où elle est implantée. Le Pr. Koki souhaite ouvrir un siège de l’Union au Cameroun. « Ce sera une sorte de vigile de la santé de l’enfant africain et boostera la qualité des soins pédiatriques », est convaincu le Pr. Koki. Avant tout, cette structure va s’appesantir sur la prévention et attirer les partenaires locaux. Mais aussi, renforcer les campagnes nationales comme la Semaine d’actions de santé et de nutrition infantile et maternelle (Sasnim) et la Campagne pour l'Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle (Carmma). Le Pr. Koki compte également renforcer le travail de la Société camerounaise de pédiatrie (Socaped).
Pour exemple des prochaines activités de l’Unapsa au Cameroun, la campagne organisée dans une localité du Sud, au cours de laquelle 500 à 600 enfants ont été consultés par une trentaine de médecins et de personnels médicaux encadrés par des pédiatres. Il sera question de multiplier ce type d’opérations. Selon le Pr. Koki, « l’un des principes de l’Unapsa, se rapprocher de la communauté. » Avec l’aide du ministère de la Santé publique, cette Union de pédiatres africains formera des personnels à améliorer la qualité de la santé infantile. L’accent sera mis également sur la formation des accoucheuses traditionnelles avec l’appui des délégués régionaux. Celles-ci apprendront par exemple comment prendre soin de l’enfant à l’accouchement, et détecter rapidement les cas compliqués à transférer dans les districts de santé.