Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Une nouvelle secousse maîtrisée à Deïdo

La vie reprenait son cours normal quand l’incendie d’un snack hier matin a failli remettre le feu aux poudres.

Scènes de colère à la rue de la Joie. Le spectacle d’un snack parti en fumée provoque l’ire parmi les nombreux jeunes massés sur les lieux, non loin de la résidence du chef Deido, Ekwalla Essaka. Selon Stéphane D., voisin de l’établissement sinistré, le feu s’est déclaré entre 9h30 et 10h. « J’ai alerté les gendarmes qui avaient passé la nuit ici », indique le jeune homme, ajoutant que peu après, un camion antiémeute de la police est arrivé et a éteint l’incendie. « Sans cela, tout ça aurait brûlé », ajoute notre témoin en faisant un geste circulaire du bras en direction d’autres bâtiments.

Avant l’incendie, indiquent divers riverains approchés par CT, la vie reprenait peu à peu son cours normal à Deido. Les commerces avaient rouvert, et quelques motos circulaient. Après le sinistre, des jeunes ont, en sorte de représailles, intercepté deux motos qu’ils ont brûlées. La tension est donc remontée, modérée toutefois par la présence des forces de l’ordre en différents points du quartier. Cela dit, dans la foule, des invectives et autres appels à la « vengeance » se sont élevés, le sinistre étant mis sur le dos des conducteurs de motos-taxis. Ces propos étaient toutefois contrebalancés par d’autres avis, plus modérés. « On accuse les bend skinneurs (…) Nous avons eu certes une confrontation avec eux, mais personne n’est sûr qu’ils sont auteurs » de l’incendie, confiera un natif à CT.

L’ambiance va rester tendue encore un bon moment. Le préfet du Wouri, Bernard Okalia Bilaï, est redescendu sur le terrain à Deido. Il a notamment tenu une réunion avec le chef Ekwalla Essaka, avant de faire, une fois de plus, le tour du quartier, prenant le pouls çà et là. Au lieu dit « Trois boutiques », Bernard Okalia Bilaï va aller vers une foule importante et appeler au calme. « Rentrez chez vous, laissez l’administration travailler », dira-t-il aux populations, qui ont semblé acquiescer.

La boucle sera bouclée au Rond-point Deido, où la délégation du préfet dressera un état global de la situation, à Deido comme dans le reste des points jugés sensibles de la ville. Dans la foulée, un collaborateur, talkie-walkie en main, soufflera quelques mots au préfet : « Le sous-préfet dit que le calme est revenu à Bonabéri ».


Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière