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Dossier de la Rédaction

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ces plastiques qui polluent les villes

Yaoundé et Douala sont littéralement envahies par des objets en cette matière, dont les gens se débarrassent négligeamment.

Selon une enquête récemment menée par le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable, la seule ville de Yaoundé produit environ 4000 tonnes de déchets plastiques par jour. Certains de ces déchets, comme les sacs plastiques, ont une durée de vie de 450 ans, ou les bouteilles, plus de 500 ans. Le plastique, à lui seul, constitue 80% des déchets non biodégradables (qui ne peuvent se décomposer sous l’action des champignons et des micro-organismes présents dans le milieu).

Vous êtes-vous déjà demandé ce que devient un stylo à bille que vous mettez à la poubelle après usage ? Des récipients en plastique usagés dont vous ne vous servez plus ? De vieilles roues de voitures ou même des jouets de vos enfants ? Sans oublier, par exemple, les cartes de téléphone ou les briquettes de boisson, certes en papier, mais avec un film de plastique ? Beaucoup répondront : « Hysacam ramasse et sait ce qu’il faut en faire ». D’autres évoqueront le champ derrière la maison ou le cours d’eau qui passe par le quartier. Et après un petit tour dans les artères de la ville de Yaoundé, on constate bien que très peu se soucie du devenir des déchets plastiques.

Les amoncellements de bouteilles vides ou de sacs et autres sachets plastiques dans certains coins de la ville de Yaoundé sont devenus monnaie courante. D’ailleurs, personne ne s’en émeut plus vraiment. Il n’y a qu’à voir avec quel appétit certains vident leurs assiettes à côté de ces immondices dans certains marchés. Pareille situation enlève même déjà un peu de la superbe au palais polyvalent des Sports. Juste en face, un tas de sachets plastiques se dispute en effet la vedette avec des bouteilles du même genre qui ont noirci l’eau du ruisseau qui coule à deux mètres de là.

Que dire alors des domiciles qui ont pour voisins immédiats ces déchets plastiques amassés dans des mares d’eau et autres rivières, sans que les habitants s’en inquiètent du risque que cela peut avoir sur leur état de santé. « Je n’ai pas vraiment de choix. Je ne sais même pas d’où elles viennent et comme je ne peux pas déplacer ma maison, j’espère seulement qu’un jour on va faire quelque chose », affirme Alvine G., ménagère au quartier Nsam à Yaoundé. Même si la dame ne fait pas de lien, elle affirme que ses enfants sont très souvent malades. Dans le quartier, les inondations aussi sont fréquentes. Et ce n’est là qu’une partie du problème que les déchets plastiques posent au quotidien. Des spécialistes de la santé parlent même d’une corrélation entre les déchets plastiques et différentes formes de cancer ou des malformations génitales. Heureusement qu’il y a des personnes plus soucieuses qui pensent à mettre le feu à ces saletés pour s’en débarrasser. Mais cette solution a également ses conséquences, puisqu’elle contribue à la destruction de la couche d’ozone.

 

 

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