Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

6 morts dans l’incendie d’une salle de jeu à Douala

Le drame est survenu dans la nuit de jeudi à vendredi au lieu dit Ange Raphaël. Brûlés vifs ou électrocutés avant d’être carbonisés ? Deux versions ont été émises s’agissant de la mort de six individus survenue dans la nuit de jeudi à vendredi dans une salle de jeu non loin du campus principal de l’université de Douala, lieu dit Ange Raphaël. Ce sur quoi nos sources (police et gendarmerie) s’accordent en revanche, c’est que le groupe, cinq hommes et une femme, petite amie de l’un d’entre eux, était coincé dans la salle au moment où le drame a débuté. Raison, l’exploitant, parti chercher des pièces de monnaie dont les joueurs avaient besoin pour continuer à défier les machines à sous, a fermé la salle de l’extérieur, craignant que la police ne la trouve en activité au-delà de l’heure réglementaire – minuit.

Mais avant qu’il ne sorte, une coupure de courant était survenue dans la zone, l’amenant à actionner son groupe électrogène. C’est pendant l’absence de l’exploitant que le courant revient. Selon un officier de police en service au commissariat du 7e arrondissement, chargé de l’enquête, au retour de l’énergie électrique, un court-circuit se serait produit. L’incendie se déclenche, alors que les joueurs sont, pour ainsi dire, prisonniers dans le « casino ». La salle de jeu en question étant en fait un container aménagé, structure entièrement métallique, certains estiment que les victimes ont été électrocutées, qu’elles sont donc mortes sur le coup. Pour d’autres, ce sont les flammes qui ont mis fin à leurs jours, dans des souffrances que chacun pourra imaginer.

D’après un commandant de gendarmerie arrivé tôt sur les lieux vendredi, et ayant utilisé son véhicule pour transporter les six corps à la morgue de l’hôpital Laquintinie, les enquêtes ne permettaient pas encore d’en avoir le cœur net. A Laquintinie, devant les corps brûlés, figés dans des postures pathétiques et noircis au possible, de nombreuses personnes concernées de près ou de loin par les décès ont éclaté en sanglots, hurlant tel prénom de disparu, se roulant sans retenue dans les carrés d’herbe, en proie au désespoir. L’exploitant de la salle, lui, avait disparu de la circulation vendredi matin.

 

 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière