Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

La vie sans motos-taxi à Deïdo

Les taxis et la marche sont devenus les principaux modes de locomotion des habitants depuis l’interdiction de circulation des bend-skins dans le quartier. Lundi 9 janvier en mi-journée. Une longue file de véhicules longe la rue de la Joie, en direction du Rond-point Deïdo. Le flot de voitures qui s’écoule lentement est régulé par un policier. On aperçoit beaucoup de piétons qui battent le pavé. « Ce n’est pas spécialement nouveau car aux heures de pointe il y avait déjà des embouteillages ici. C’est juste différent car il n’y a pas de motos dans les files. Je pense que c’est pour cela que ça circule d’ailleurs malgré tout », déclare un habitant. Les motos-taxis sont effectivement invisibles. Les rares deux-roues qui circulent sont à usage personnel, ou la propriété d’entreprises. Globalement, l’interdiction de circulation des motos-taxis dans le quartier est bien perçue. « De toute façon, c’est nous qui l’avons voulu. Il y a moins de bruits, les rues sont plus aérées et c’est plus sûr en traversant la routes », confie une riveraine.

Aux principales entrées du quartier, les forces de l’ordre sont toujours présentes. « Il ne s’agit pas spécifiquement d’empêcher les motos d’entrer dans le quartier. Nous sommes là pour que tout se passe bien », confie un homme en tenue. Côté taximen, on se frotte les mains compte tenu du retrait des concurrents que constituent les motos dans le transport. « Normalement, nous devrions travailler davantage maintenant que le quartier a été libéré des motos. Mais ce n’est pas non plus évident car les clients qui s’y rendent en général ont conservé les réflexes du temps des motos. Ils ne proposent que 100 F. En plus, il y a plus d’embouteillages, mais c’est également le cas dans la majorité de la ville », explique Armand T., taximan.

Pour mémoire, depuis la fin de la semaine dernière, les autorités administratives ont suspendu la circulation des motos-taxis à Deïdo. Cette suspension concerne certaines rues « sensibles ». Entre autres, Rue Deïdo-Bonanjo : de Bonabassem à l’entrée du Rond-Point Deïdo, Rue Abo ; de Bonabassem à l’entrée du croisement du croisement du carrefour dit « Trois Boutiques » au Boulevard de la Réunification, Rue Kotto, de Bonabassem à l’entrée du croisement du Boulevard de la Réunification ainsi que toutes les routes perpendiculaires du quartier Deïdo, entre le Boulevard de la République et la rue Deïdo-Bonanjo. Ces mesures dites conservatoires ont été décidées à l’issue d’une concertation entre le préfet du Wouri, les autres autorités administratives et traditionnelles du canton Deïdo il y a quelques jours.

Au moment où nous mettions sous presse, une concertation se tenait entre les autorités administratives et municipales ainsi que des syndicats de motos-taxis pour la relance des procédures de régulation de l’activité.

 

 

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière