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Dossier de la Rédaction

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MTN et Orange accusés de piraterie


Certains artistes dénoncent l’exploitation des chansons par les deux opérateurs de téléphonie.

Dans le long feuilleton de la gestion des droits d’auteur au Cameroun, voilà un nouvel épisode à rebondissements avec comme protagonistes certains artistes et les deux principaux opérateurs de téléphonie mobile du pays. Le conflit semble pointer à l’horizon, avec la circulation, depuis quelques jours sur le net principalement, d’un communiqué signé de la Fédération internationale des musiciens (FIM). Le texte affirme que « les sociétés MTN et Orange, en infraction constante avec la loi, utilisent des répertoires protégés sans avoir obtenu ni sollicité de licence auprès des titulaires de droits ». Avant cette prise de position, les responsables de la Société civile camerounaise de l’art musical (SOCAM), en décembre 2011, les accusaient également de « piraterie » des œuvres musicales.

La structure reproche, en effet, aux opérateurs le non-paiement de certains droits. Il s’agit des séances occasionnelles, des droits de reproduction mécaniques pour les téléchargements, ainsi que les droits de représentation, de téléchargement et de pré-écoute d’œuvres musicales utilisées sous forme de sonneries téléphoniques. Dans le même temps, le chanteur Roméo Dika, sous le couvert du Syndicat camerounais des musiciens et en sa qualité d’administrateur de la SOCAM, annonce une conférence de presse pour lundi ainsi que le lancement d’une vaste campagne d’affichage. « Nous avons contacté ces sociétés depuis des années, mais elles ne réagissent pas. Nous voulons passer à l’action », affirme-t-il.

Du côté des mis en cause, on se veut pourtant serein face à ces accusations. « Nous n’avons été saisis par aucune structure. C’est par des tracts sur le net que nous avons appris l’accusation dont nous faisons l’objet. Nous avons été classé après une rencontre avec la CMC en 2006 dans la catégorie d’usagers dont l’exploitation des œuvres, bien qu’à des fins commerciales, demeure, accessoire par rapport à nos activités. Il a ainsi été convenu de payer un forfait de 8 millions de F par an. Nous avons toujours respecté cet engagement sous la CMC et même avec la SOCAM jusqu’à ce que le problème de légitimité se pose entre les deux structures. Il faut savoir à qui payer », explique un responsable de MTN. S’agissant des musiques téléchargées, notre source précise qu’il s’agit « de services fournis par un prestataire qui nous a garanti l’autorisation d’exploitation des oeuvres. C’est à ce prestataire de dédommager les sociétés de droits d’auteur. Quant au nombre d’usagers qui téléchargent les musiques, il n’atteint pas 1000 ».

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