Ce jeudi au hall de l’Hôtel Mont Fébé, le vice-capitaine de la sélection nationale de volley-ball, Moussa Maliki s’étire. La nuit a dû être courte et le voyage, éprouvant. Il est rejoint quelques minutes plus tard par le capitaine Jean Patrice Ndaki, le visage défraichi. « Certains joueurs dorment encore. Nous sommes arrivés à 23 h hier (mercredi : Ndlr) après avoir quitté Ljubjana, la capitale de Slovénie à 4 h du matin », confie Jean Patrice Ndaki.
La sélection nationale de volley-ball messieurs du Cameroun a quitté Yaoundé le 29 décembre 2011 pour la Slovénie. Le groupe conduit par le sélectionneur Peter Nonnenbroich, effectuait un stage externe préparatoire aux éliminatoires des Jeux olympiques. La matinée est réservée à la récupération. Certains en profitent pour rendre visite à la famille. Le médecin et quelques encadreurs rejoignent le hall. Non loin, un homme descend de l’ascenseur. C’est le chef de la délégation algérienne, Abdenour Mezeghrani. « Nous sommes arrivés à 4 h du matin. Nous avons été bien accueillis, même si le voyage a été fatigant. Nous avons retenu 12 joueurs et cinq encadreurs. Si nous nous sommes déplacés, ce n’est certainement pas pour perdre », affirme-t-il.
A l’Hôtel Mont Fébé, le Ghana est également logé. « Ils sont allés aux entraînements très tôt », renseigne une réceptionniste de l’établissement. Les Camerounais sont déterminés à gagner. Dans les rangs, le discours est le même. « Nous allons éviter de commettre les mêmes erreurs. C’est une chance à ne pas louper. Nous comptons sur le public pour nous soutenir », lance Moussa Maliki.
C’est la première fois que le Cameroun organise ce tournoi. Cette année, une seule place est réservée à l’Afrique. Le vainqueur du tournoi sera l’unique représentant de l’Afrique. L’Egypte, super favori, la Tunisie, l’Angola et le Niger sont attendus. Initialement prévue pour demain, la compétition sera lancée lundi. Le secrétaire général de la Fédération camerounaise de volley-ball, Lavoisier Yende, explique : « le tournoi a été reprogrammé pour attendre que le nombre de participants augmente. Nous avons consulté la Confédération africaine qui nous a conseillé de procéder de la sorte », dit-il.
