Titres fonciers et cartes d’identité illicites au cœur de l’assemblée générale de la Chambre nationale vendredi dernier à Douala. Les faux titres fonciers et les fausses cartes d’identité feraient très mal aux notaires. C’est ce que certains hommes de médias ont cru comprendre vendredi dernier à l’occasion de l’assemblée générale de la Chambre nationale des notaires du Cameroun, tenue à Douala. Avec un matériau miné au départ – un document contrefait par exemple –, l’acte notarié ne peut que prendre un coup question crédibilité, dès que la vérité éclate. Et il est possible d’aboutir à une « condamnation du notaire » suite à une erreur partie d’une fausse carte d’identité, selon Me Marcelline Enganalim, présidente de l’assemblée de vendredi.

« Les notaires sont accusés de ne pas travailler (…) Mais les fausses cartes d’identité sont un problème pour eux », ajoutera-t-elle, précisant que ces auxiliaires de justice doivent parfois investiguer d’abord sur des identités avant de commencer leur travail proprement dit. Les faux titres fonciers sont également sources de soucis pour les notaires. Me Enganalim explique que la profession, au moins pour ce qui concerne le Littoral, a saisi les responsables compétents du ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, leur demandant de se rapprocher des notaires avant toute délivrance de duplicatum de titre foncier – copie annulant le titre d’origine.

Les notaires réunis à Douala ont également planché sur la préparation du 24e congrès des notaires africains, prévu à Yaoundé en fin novembre 2012. « Nous avons élaboré un programme d’activités », confie Me Enganalim.