Et effectivement, la commission d’inscriptions qu’il préside également est à pied d’œuvre. Des hommes et des femmes, en leurs titres et qualités, sont-là à recevoir ceux qui arrivent. « Depuis le 5 janvier 2012, nos portes sont ouvertes et la commission est au complet », avoue notre interlocuteur qui dit travailler, tous les jours ouvrables, de 7h30 à 15h30. Depuis le début des opérations d’inscriptions, il dit avoir déjà reçu, en une semaine, « une quarantaine de nouveaux inscrits » en plus de « ceux qui défilent voir si les listes électorales toilettées d’Elecam comportent leurs noms ». Le temps est donc ici au calme et à la sérénité. Même si ce sont les électeurs qui se font…attendre.
Mais, l’optimisme reste de mise à Elecam. En effet, selon Armand-Patrice Edjongolo, chef de service régional de la communication, la structure chargée des élections a déjà pris toutes les mesures utiles pour le déploiement à venir de ses démembrements dans les zones rurales. Le travail va donc s’intensifier, dans les prochaines semaines, après une évaluation exacte de cette première semaine d’inscriptions sur les listes électorales. Ici, les messages ne manquent pas de revêtir un caractère incitatif : « Nous [Elecam, ndlr] comptons sur votre civisme », ou « Les inscriptions sur les listes électorales ont bel et bien commencé », ou encore « N’attendez pas la dernière minute pour venir vous faire inscrire ».