Vendredi dernier, l’équipe a eu une séance à huis clos afin de faire des mises au point tactiques. Samedi, la journée a été déclarée libre pour le groupe. Occasion pour les joueurs de déambuler dans les artères de la ville. Très disponibles, ces derniers s’entretiennent même avec les passants, non loin de leur QG au quartier Bonabéri.
Du reste, une équipe de production dirigée par l’humoriste nigérien Mamane accompagne l’équipe afin de tourner un documentaire sur le Niger qui participe à sa première Coupe d’Afrique des Nations (Can). « Cette qualification a suscité un énorme engouement populaire au Niger. Il faut pouvoir relater ce moment historique. Je pense que le Niger va l’emporter. Le printemps arabe a sévi dans le football, emportant les présidents fondateurs de la discipline comme le Nigeria, le Cameroun, L’Egypte », déclare-t-il optimiste, sur le ton badin qu’on lui connaît.
A l’image du Cameroun avec l’opération « Coup de cœur » pour la coupe du monde en 1994, la population du Niger se mobilise actuellement afin d’aider financièrement l’équipe pour une participation honorable à la Can. L’équipe nigérienne est plutôt jeune, constituée de joueurs évoluant sur le continent africain. Le public camerounais est notamment familier de Daouda Kassaly et Karim Lancina, sociétaires de Coton sports de Garoua, le champion du Cameroun. En outre, l’équipe compte dans ses rangs William Tonji Ngounou, Camerounais naturalisé Nigérien. Par ailleurs, le staff technique a été renforcé par le Français Rolland Courbis, ex-entraineur de Montpellier entre autres. Ce dernier fait office de conseiller technique.