Olivier Ngansop, responsable de cette opération dans cette mairie, précise que pour le moment, tout se passe dans le calme et la sérénité. Rien de grave à signaler, les conducteurs de motos sont de plus en plus nombreux chaque jour. Jusqu’à hier, au moment de notre passage, les agents de la mairie avaient déjà identifié environ 300 conducteurs de motos. A ces derniers, il est demandé de remplir un formulaire avec des informations personnelles, de fournir une copie de la carte grise ainsi qu’une autre de la carte nationale d’identité. Ce n’est qu’après vérification de ces principaux documents qu’un numéro est attribué aux concernés.
Dans un coin à l’extérieur de la mairie, un autre agent procède au collage du logo de la mairie sur l’avant de la moto. C’est la preuve que l’engin vient effectivement de cette commune d’arrondissement. En outre, entre le guidon et le siège de la moto, l’agent tamponne un autocollant de jaune, couleur spécifique à cette mairie.
Les « bend-skineurs » rencontrés ici adhèrent à la procédure. « Le gouvernement doit sévir, en dehors de la carte grise et de la CNI, il faut exiger à tous, un permis de conduire et exercer un contrôle draconien. Bref, il faut séparer le bon grain de l’ivraie », confie un conducteur de motos-taxi à CT.
A la salle des fêtes d’Akwa où se déroulent les opérations pour le compte de Douala Ier, ou encore à la commune d’arrondissement de Douala V à Bonamoussadi, et Douala III Logbaba, c’est le même engouement. Les conducteurs de motos viennent nombreux se faire identifier. Tout est mis en œuvre pour que cette opération se déroule sans complications. Certains clients à bord de motos pensent que l’identification des motos est positive et participe de ce fait à la sécurité de la population.