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Dossier de la Rédaction

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Diabétiques: les bracelets d’alerte disponibles

Pour faire face aux erreurs médicales souvent fatales à ces malades, divers gadgets identifiants sont désormais en circulation au Cameroun.« Je suis diabétique », « I am diabetic » ! Deux phrases apparemment plus qu’informatives, inscrites sur le bracelet en caoutchouc que porte Dieudonné Yang, jeune étudiant. Dans le taxi qui le conduit ce lundi matin de la maison de ses parents à Biyem-Assi au campus de Ngoa-Ekelle, le bracelet qu’il porte, du moins, le message inscrit dessus, fait l’objet d’un débat passionné. « A quoi ça sert d’afficher sa maladie de cette façon ? Tu espères recevoir de la pitié ? », demande le chauffeur du taxi. La discussion est lancée avec les autres passagers du véhicule. Mais lorsque le garçon arrive enfin à placer un mot, il soutient qu’il n’est pas question d’exposer sa maladie, mais d’informer les gens, notamment le personnel médical. « Le diabète est une maladie particulière. On ne prend pas n’importe quel médicament mais comme on perd assez souvent connaissance, les gens qui nous portent secours ne le savent pas et nous injectent souvent des produits qui réaniment les autres mais tuent le diabétique », explique l’étudiant. Il souligne enfin « qu’avec ce bracelet, lorsqu’un malade de diabète est porté d’urgence à l’hôpital, les médecins savent qu’il faut prendre des dispositions particulières ».

 

En effet, le port d’un « bracelet alerte médical diabétique » est impératif aux USA et dans la plupart des pays d’Europe. Tout simplement parce que « les diabétiques peuvent avoir des urgences médicales à tout moment. Et s’ils ne sont pas avec quelqu'un qui connaît les détails de leur condition médicale, des erreurs médicinales pourraient être faites », selon Angeline Mvom, vice-présidente de l’Association camerounaise de diabète (ACADIA). La dame est à l’origine du port des bracelets qui commencent à rentrer dans les usages au Cameroun. « J’ai rapporté un stock d’environ 500 bracelets des USA, il y a un peu plus d’un an. Ça a été distribué gratuitement mais par rapport au nombre de diabétiques au Cameroun (900.000), c’était insignifiant », regrette Angeline Mvom. Aussi, se propose-t-elle d’en faire fabriquer sur place au Cameroun, « vu que c’est un objet très important fait à base de caoutchouc, du reste produit localement ». D’autres malades l’ont acquis par leurs propres moyens. C’est pourquoi on voit souvent des bracelets en aluminium ou en cuir.

Pour les diabétiques et leurs proches, la confection et la distribution des plaques et bracelets d’alerte sont salutaires. Tant l’on a souvent enregistré des décès au sein de la population, juste par ignorance. Maintenant, il y a lieu de sensibiliser le personnel médical, afin qu’il prête véritablement attention à ces gadgets vitaux.

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