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Dossier de la Rédaction

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CEEAC: on veut renforcer l’intégration

La question abordée par le président en exercice à N’Djamena. Le Cameroun représenté aux assises.

Le vice-Premier ministre, ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali vient de prendre part au 15e sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Il a représenté le chef de l’Etat à ces assises à N’Djamena. Cinq chefs d’Etat ont effectué le déplacement de la capitale tchadienne dimanche dernier. La BAD, l’ONU et l’UA ont dépêché des délégations de haut niveau. C’est en présence de ce parterre que le président en exercice appellera ses pairs d’Afrique centrale, à s’engager résolument dans le processus d’intégration sous-régionale. « Cette intégration demeure un impératif et la seule issue, à mon sens, qui puisse nous permettre de nous arrimer à la mondialisation », a déclaré Idriss Deby Itno à l’ouverture des travaux.

Le sommet de N’Djamena a donc permis aux leaders de la sous-région d’échanger sur le bien- être des populations. Et les projets ne manquent pas. On a appris du président Idriss Deby Itno qu’avec l’appui des partenaires des progrès significatifs ont été réalisés dans les études des programmes routiers. On a surtout évoqué le bitumage annoncé de la route Sangmelima-Ouesso, comme l’un des projets intégrateurs.  Le sommet des chefs d’Etat a du reste permis de savoir que la CEEAC a obtenu de la Banque africaine de développement (BAD), un important financement au Programme d’appui à la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo. Le secrétariat général de l’organisation sous-régionale a été invité à suivre de près, la proposition du transfert des eaux de l’Oubangui vers le Lac-Tchad. Ce projet a l’avantage de donner la vie aux populations riveraines et au Lac Tchad. A côté de cet aspect, la Communauté a connu des avancées au plan sécuritaire. En témoignent, l’organisation de l’exercice Kwanza en 2010 en Angola, l’existence d’une force régionale en attente. Celle-ci a la capacité de planifier, de déployer et de conduire des opérations de maintien de la paix aux normes africaines et onusiennes. Douala, capitale économique du Cameroun, a été choisie pour abriter la base logistique de la Force africaine en Attente. Mais l’Afrique centrale ne se contente pas de ces acquis. A N’Djamena, les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris la résolution de lutter contre la prolifération et la circulation massive des armes légères. Une réponse pertinente aux conséquences du printemps arabe et de la crise libyenne.

Mais il demeure que tout ce programme ne peut être mené à bon port que si l’organisation  s’extirpe de ses contraintes budgétaires. Le paiement des contributions financières par les Etats membres est donc revenu à l’ordre du jour. Le sujet n’est pas nouveau. Mais cette fois, les chefs d’Etat ont pris l’engagement de rendre la contribution communautaire d’intégration opérationnelle au niveau de leurs différents pays. Ce développement est un préalable à la mise en œuvre des réformes qui feront de la CEEAC un espace économique viable et compétitif.

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