Au cours des échanges, les médias interpellés ne se sont pas totalement reconnus dans les faits qui leur étaient reprochés. Ces derniers ont estimé que le travail a été fait dans les règles de l’art et le respect de la déontologie, affirmant qu’elle est loin d’eux, l’envie de semer la panique, encore moins de créer le désordre.
Du côté des chefs traditionnels, Ekwalla Essaka, chef des Deido, est revenu sur des informations données par les autorités traditionnelles, mais dont il ne reconnaît plus la teneur une fois rendues par les médias. Jean-Jacques Ekindi, député à l’Assemblée nationale, s’est quant à lui appesanti sur le rôle essentiel des médias dans une situation bien précise. Le délégué régional de la Communication a insisté pour sa part sur la place et le rôle des médias dans une société avec ses valeurs et ses principes. Michèle Ebongué a en effet précisé qu’il est judicieux pour un journaliste de trouver des mots justes à chaque fois qu’il fait face à situation du genre.
Après avoir écouté les différentes parties présentes à cette rencontre, le préfet du Wouri a demandé aux hommes de médias de faire preuve de responsabilité, de mesure et de toujours s’assurer qu’ils ont été à la bonne source pour s’abreuver. Dans la foulée, l’autorité administrative a promis de s’ouvrir davantage aux médias. Ainsi, des mesures devraient être prises pour que les hommes et femmes de médias soient informés progressivement du déroulement de l’enquête.