La Guinée équatoriale et le Gabon parlent d’une même voix pour faciliter l'accès à leurs territoires à cette occasion.
La 28ème édition de la CAN a deux avocats de choix. Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, et son homologue de Guinée-équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo ont défendu farouchement le dossier. Ils ont cru en ce projet sportif qui se concrétise après des années de soubresauts et de péripéties. Pour faciliter les choses, ils ont mis en place un Comité d’organisation de la Can (COCAN) unique.
Sur une suggestion du président de la CAF, Issa Hayatou qui a suivi de près ce dossier, les deux chefs d’Etat sont allés plus loin en instituant un visa commun spécial Can. Le document est délivré par l’un ou l’autre des deux pays. D’une validité de 45 jours, il faut débourser 30.000 F pour l’avoir. Un peu moins que ce que coûte le visa d’entrée au Gabon et en Guinée équatoriale en temps normal (50.000 F cfa). Mercredi dernier, dans nos colonnes, l’ambassadeur du Gabon au Cameroun, Michel Madoungou, soulignait que la circulation des personnes et des biens sera facilitée pendant la CAN.
Concrètement, pour de qui est de l’organisation pratique de la compétition, la Guinée équatoriale accueille deux poules. Le Gabon héberge également deux groupes (C et D). Les deux pays se sont partagé les rôles dans les évènements assurant une exposition médiatique. La ville de Bata en Guinée équatoriale abrite le match d’ouverture demain. La Guinée-équatoriale avait déjà organisé la cérémonie de tirage au sort des groupes. Libreville, capitale du Gabon, accueillera la finale et le congrès de la CAF, la veille de la finale. Tout est clair. La machine est déjà huilée.
