C’est le premier bilan d’une opération de traque lancée récemment par la préfecture du Mfoundi.
« Vous avez des gens qui n’ont pas de permis de conduire, pas d’assurance, bref, aucune pièce légale qui leur permette de conduire une voiture. Malgré tout, ils se mettent derrière un volant et utilisent ce véhicule à des fins commerciales », affirme Pierre Christian Atéba, 3e adjoint préfectoral. Depuis moins d’un mois, c’est lui qui coordonne l’opération de traque des véhicules de transports clandestins, les « clandos », lancée par la préfecture du Mfoundi à Yaoundé. Premiers bilans, selon l’administrateur civil : « près de 500 véhicules de transport en violation de la loi. Certains ont des voitures peintes en jaune mais pour le grand nombre, il s’agit de personnels qui se mettent sans autorisation au transport en commun », explique notre source. Il souligne cependant que depuis le début de la traque, les services des Impôts et de la visite technique ont fait des chiffres importants, preuve que les automobilistes au Cameroun ont encore besoin d’être bousculés pour se mettre en règle.
En fait, selon l’adjoint préfectoral, la traque des « clandos » est une opération ponctuelle. « Le préfet décide de son lancement lorsqu’il reçoit des rapports qui indiquent qu’il y a une montée de la criminalité dans la ville, d’accidents ou de désordre. Et de manière générale, ce sont les véhicules pas en règle qui sont le plus incriminés », explique Pierre Christian Atéba. Il est vrai qu’en ce moment à Yaoundé, on observe de moins en moins de « clandos ». Du moins, dans le centre ville. Du côté de la délégation département des Transports, le délégué affirme qu’il y a un nombre important de demandes de capacité et autres documents officiels. Comme quoi la traque porte des fruits. En tout cas, l’opération se poursuit et en ce moment, elle vise essentiellement la vérification des vignettes automobiles.
