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Dossier de la Rédaction

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UY II: polémique autour d’un cadavre

La dépouille en décomposition d’une étudiante avait été retrouvée en fin d’année à Soa et enterrée sur le champ. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde.

 

Hier matin, l’affaire a encore fait débat sur les antennes d’une radio à Yaoundé. Les journalistes en studio témoignaient leur compassion au couple Nyobé, dont les restes d’une fille de 21 ans, alors étudiante à l’université de Yaoundé II à Soa, avaient été retrouvés et enterrés en son absence. De commun accord, les hommes de médias affirmaient que c’est un double supplice que de ne pas voir la dépouille d’un enfant, décédé dans des circonstances obscures. Dans la foulée, on apprend que les parents en question auraient porté plainte contre les autorités universitaires et municipales de Soa, qui ont donné l’accord pour que leur Marie Stéphanie Nyobé soit inhumée de cette façon. Mais apparemment, il n’y avait pas d’autre choix, à en croire le commandant de la brigade de gendarmerie de Soa, joint au téléphone par CT.

Selon l’adjudant chef Simon-Pierre Bedi, l’affaire remonte au 29 décembre dernier. « Nous sommes alertés ce jour là par un homme qui dit avoir découvert un cadavre dans son champ, non loin de l’université». Le commandant de brigade, descendu sur le terrain en compagnie d’un médecin et des autorités administratives et municipales, découvre « un corps en décomposition, complètement méconnaissable ». « Il n’y avait rien d’autre à faire que de procéder à l’inhumation immédiate. Le corps a été remis à la mairie qui s’en est occupée », explique le commandant de brigade. Il poursuit, relatant qu’une battue effectuée sur le site a permis de trouver un récépissé d’étudiant, à partir duquel la victime a pu être identifiée. « Avec le concours des autorités de l’université, nous avons obtenu une photo à placarder sur le campus. Et le matin du 30 décembre, alors qu’on s’apprêtait à passer un communiqué, nous avons reçu la visite du papa qui a été informé par une camarade ».

L’enquête ouverte par la brigade de Soa, pour comprendre les circonstances du décès de la jeune étudiante a permis jusque-là d’interpeller son petit-copain, un autre étudiant, qui serait le dernier à l’avoir vu en vie, selon notre source, qui ne comprend pas les raisons de la supposée plainte déposée par M. Nyobé, par ailleurs, magistrat. Une source proche de la famille Nyobé explique sous anonymat que le père se plaint de la procédure qui aurait été inversée. « Selon lui, malgré l’état de décomposition du corps, on aurait dû effectuer des recherches dans les mini-cités environnantes et à l’université avant l’enterrement », rapporte notre source. En tout cas, l’affaire est actuellement au niveau du procureur de la République près du tribunal de Mfou, à qui il revient d’apprécier la procédure. En attendant, l’on ignore toujours les circonstances de la mort de Marie-Stéphanie Nyobé.

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