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Kribi au carrefour des trois grands chantiers - On recrute…

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Kribi au carrefour des trois grands chantiers
On recrute…
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On recrute…

L’offre d’emplois est réelle, même si l’on est encore loin des quarante mille portes que générera, selon les prévisions,  le port en eau profonde de Kribi.

 

 A Mboro, Lolabé, Lendé-Dibe, Fifanda, Lonji, Papaga, Polongwé, des jeunes ont trouvé progressivement des emplois de maçons, charpentiers, manœuvres. « Il y a même des pêcheurs qui se reconvertissent, ne serait-ce qu’à temps partiel, en ouvriers », confie un notable de Bipaga II.

Sur les deux chantiers gaziers notamment, les entreprises ne font venir de loin que pour les spécialités dans lesquelles on ne trouve pas des techniciens sur place. « Tout le monde y gagne », estime Patrice Bogne II, chef chantier d’une entreprise chargée de la construction de quatre bâtiments sur le site de l’usine à gaz. C’est dans les villages qu’il recrute une partie de son personnel et c’est-là qu’il loge ses employés venus d’ailleurs : « Si tu places tes gars dans le confort douillet des hôtels, tu peux être sûr que ton boulot va traîner longtemps. Alors dans des conditions d’hébergement plus difficiles, ils sont pressés d’achever leur tâche, palper leur gain et rentrer », explique cet homme de terrain qui en a vu d’autres.

En tout cas, les villageois apprécient : « Les rapports sont bons. Ils ont recruté beaucoup de jeunes du village, je n’en connais pas le nombre. Le village s’anime. Avant, nous étions comme dans un bosquet », témoigne Emmanuel Goué, notable de Bipaga II, lequel prend la précaution de dire qu’il parle sous le couvert du chef du village, absent au moment de notre passage.

Pour Vincent Reaud de Porenco qui a travaillé dans un projet similaire au Gabon, 50% de ses effectifs (110 employés) sont des personnels locaux venant de cinq villages alentour. Ce taux est encore plus élevé chez lui, à en croire Jean Baptiste Onguene, sous-traitant en maçonnerie sur le chantier du port.

La fièvre des recrutements n’épargne pas les villages périphériques. Emile Issoko Manne, chef de Ebondja II, village situé à 17 km du site du port révélait qu’il était en train de collecter dans sa chefferie des dossiers de jeunes postulants qu’il irait présenter aux responsables chinois.

M. B.



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