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Kribi au carrefour des trois grands chantiers - Réactions

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Kribi au carrefour des trois grands chantiers
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« Nous affichons complet… »

Joseph Mopoh-Kouam, hôtelier.

« Je peux l’affirmer sans ambages, le taux d’occupation des chambres s’est amélioré. Nous affichons généralement complet les wek-ends. Il arrive même qu’on soit plein en semaine. Il y a, en effet, de plus en plus d’arrivants qui sont des employés ou  des responsables venant soit travailler pour une période plus ou moins longue, soit inspecter les chantiers. Je ne parle pas de la ville qui se développe avec le délégué du gouvernement qui fait des efforts pour la rendre vivante et plus propre ».

« Les prix ont augmenté »

Nadine Marie Djoumbe, restauratrice au débarcadère de Kribi.

 « Il y avait une très grande affluence, il y a cinq ans  lorsqu’a été ouvert le débarcadère. Peut-être parce que tout était nouveau et beau. Mais il faut dire que le kilogramme de bar revenait à 1800 F contre 3000 à 3500 F aujourd’hui. Les prix ont augmenté parce que le poisson devient rare en mer et que le matériel de pêche coûte de plus en plus cher. En deux ans, le moteur hors- bord est passé de un à deux millions et demi. En plus, il y a des saisons mortes, le loyer et une patente annuelle à payer. C’est dur. Jusqu’alors on ne ressent pas l’effet des chantiers, peut-être aussi parce qu’ils sont éloignés et que les ouvriers ont leur « tourne-dos » sur place ».

« Le rythme de vie change »

Emmanuel Goué, notable du village Bipaga II.

« Nous sommes fiers parce que grâce à l’usine de gaz en construction dans notre village, Bipaga II va participer pleinement aux efforts de développement de notre pays.

Nos relations avec les entreprises qui travaillent sur les chantiers sont bonnes. Avec ce chantier, le village s’anime, il y a un peu plus de chaleur dans le coin. Le rythme de vie est en train de changer. Les femmes vont vendre de la nourriture aux ouvriers, de petits commerces voient le jour. Nous étions comme dans un bosquet auparavant.

 « Il se pose des problèmes »

Emile Issoko Manne, chef du village Ebounja I.

Nous savons que ces grandes entreprises vont générer beaucoup d’emplois et que les nouvelles infrastructures vont booster le développement de notre pays et même de la sous-région. Aussi, sommes-nous fiers de ces travaux qui participent du programme des Grandes Réalisations du chef de l’Etat, le président Paul Biya. Seulement, il se pose deux problèmes. Un : nous pensons qu’il y a exagération sur la superficie officielle de 26 000 ha affectée au site. Il y a de grands ports dans le monde qui ne couvrent pas cette superficie-là : Shangai, Amsterdam, le Havre, Hambourg…Aucun port ne couvre cette superficie là. Notre village est situé à 17 km du site de Mboro. On nous demande de partir. Pourquoi ? Partir où ? Le fer partira de Mbalam par train. Si nous sommes sur le tracé de la voie ferrée, par exemple, il sera compréhensible qu’on nous demande de partir. Sinon… Deux : en 2007, le ministère des Forêts et de la Faune nous a informés que notre zone marine a été retenue pour la création d’un parc marin pour la protection des espèces animales. Nous disons oui pour le port, non pour le parc ».

 



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