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Dossier de la Rédaction

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Deido : Eric Money for ever

Le fils de Deido décédé à la suite d’une agression le 31 décembre dernier a été inhumé au cimetière du même nom samedi. La terre des ancêtres d’Eric Marceau Money, dit « Jé Money », s’est définitivement refermée sur lui samedi dernier vers 16h, après une longue procession du domicile familial au cimetière de Deido. Un moment de gravité et de recueillement, auquel les autorités administratives et municipales de la capitale économique ont pris part. Etaient ainsi présents, le préfet du département du Wouri, Bernard Okalia Bilai, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntone Ntone, le député Dooh Collins, tout comme les maires Françoise Foning et Jean-Jacques Lengue Malapa. Il faut ajouter, et les témoins l’auront sans doute relevé, qu’une foule nombreuse de parents, amis et connaissances a aussi tenu à accompagner le jeune Money dans ce dernier voyage.

Peu avant le départ pour cet ultime voyage, la cérémonie funèbre a été ponctuée par des messages de paix du chef Deido, Ekwalla Essaka, et du président du Ngondo, le chef Din Dika. L’officiant du jour, le pasteur Priso Moungolle, dont le message a été tiré des livres de Deutéronome et de Jean, est revenu sur la valeur de la vie. Celui-ci a précisé que nul n’a le droit d’ôter la vie ou de mettre un terme à celle-ci, quoi qu’il en soit. L’homme d’église a également saisi cette circonstance grave pour fustiger certains comportements des conducteurs de moto.

Les obsèques d’Eric Money ont commencé dans la discrétion totale (d’autres diront dans la stricte intimité familiale) la veille, par la levée de corps à l’hôpital de district de Deido, en présence du sous-préfet de Douala 1er, Ekoa Mbarga, et d’Armande Din Bell, deuxième adjoint au délégué du gouvernement auprès de la Communauté de Douala. Malgré les sanglots difficiles à retenir en pareille situation, l’incompréhension qui se lisait encore sur les visages de ses parents, frères et amis, c’est avec dignité et calme que les proches du disparu ont accueilli sa dépouille au carrefour Deido Plage. Cette dernière a alors effectué un tour du quartier, non sans marquer un arrêt à la chefferie Deido. Le cercueil est ensuite porté pour une procession jusqu’au domicile familial. Procession au cours de laquelle, poings levés, vêtus de rouge et de noir, les enfants de Deido ont exprimé leur douleur, leur désolation en pleurs et chants « Ebele ô Bosso » en langue duala, à traduire par « On a cassé la pagaie ». La police et la gendarmerie se sont faites discrètes, assurant toutefois efficacement la sécurité et le bon déroulement des obsèques.

Agé de 38ans, Eric Money, tué au soir de la Saint Sylvestre par des individus non identifiés, laisse une fiancée enceinte. On se rappelle que suite à ce crime, une tension sociale s’est créée dans le quartier, conduisant à des heurts entre riverains et conducteurs de motos-taxis. Les autorités administratives, après avoir pris le problème à bras le corps, avaient, entre autres mesures, décidé de suspendre provisoirement la circulation des motos dans la plupart des axes de Deido. La mesure est toujours en vigueur.

 

 

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