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Dossier de la Rédaction

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Universités: les cursus africains et européens bientôt harmonisés

 

C’est le but du  projet « Tuning Africa », lancé hier à Yaoundé par le ministre de l’Enseignement supérieur.

 

C’est un projet, qui entend révolutionner les méthodes d’enseignement dans les universités africaines, que le ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Jacques Fame Ndongo, a lancé hier à l’Ecole nationale supérieure Polytechnique de Yaoundé. C’était en présence du chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun, Raul Mateus Paula, du vice-recteur de l’université de Deusto en Espagne, Pr. Julia Gonzales, du recteur de l’université de Yaoundé I, Pr. Oumarou Bouba, des membres du corps diplomatique et de nombreux experts venus des universités européennes et africaines.

Baptisé « Tuning Africa », ou « convergence », le projet est une initiative lancée dans le cadre de la stratégie commune Union européenne-Afrique, dans le domaine de l’enseignement supérieur. Il a pour principale mission, l’harmonisation des cursus de formation scientifique et technologique des universités des deux continents. Il facilitera à terme, l’intégration des étudiants africains en Europe, leur mobilité, tout comme celle des enseignants. Après ce lancement hier, toutes les parties prenantes réunies à Yaoundé vont élaborer le canevas de sa mise en œuvre. Et pour cette phase-pilote, les experts vont d’abord réfléchir sur les possibilités d’harmonisation des cours dans les disciplines de l’agriculture, l’ingénierie, la santé et les sciences de l’éducation notamment. Et au bout du processus, disent-ils, les enseignements seront accordés dans toutes les autres filières. Une autre réunion est prévue dans ce sens en Afrique du Sud, dans les jours à venir.  

En lançant ce programme hier, le Minesup a dit qu’il entre en droite ligne de la stratégie camerounaise de développement de l’enseignement supérieur. Car, en dehors d’être un plan d’unification,  «le projet Tuning Africa apparaît davantage, comme une réponse aux nécessités d’adaptation à la mondialisation des universités africaines.» Au regard de l’expansion fulgurante de la science, de la technologie et des modes de transmission des savoirs, explique le Minesup, il était temps de voir comment amener l’Afrique à rattraper le retard qu’elle enregistre, en matière d’enseignement supérieur et de recherche.

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