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Dossier de la Rédaction

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Gestion des affaires publiques: ce qui "parasite" l'info

 

Une étude réalisée sur la question est en examen pour validation depuis hier à Garoua, à l’initiative du Mincom.

 

« On ne nous dit pas tout », clament perpétuellement les sketches d’une célèbre humoriste, en référence à l’opacité qui caractérise la gestion de nombre de dossiers de la sphère publique. Un sentiment largement partagé dans l’opinion, pour qui l’accès à l’information « officielle », en plus d’être ardue, reste soumis à des censures, voire des manipulations. Le « secret- défense » ou la sensibilité de l’information à caractère financier étant souvent évoqués par les des administrations pour justifier des rétentions, ou communications parcellaires. Fondée ou pas, cette préoccupation de l’accès des citoyens aux informations relatives à la gestion des affaires publiques, dont le gouvernement a fait une priorité dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national  de gouvernance, est au centre d’une étude réalisée par un groupement de cabinets internationaux.

Son rapport fait depuis hier à Garoua, l’objet de travaux d’amendements en vue de sa validation, puis de sa transmission au gouvernement. Issa Tchiroma Bakary, le ministre de la Communication a présidé la cérémonie d’ouverture du séminaire – atelier consacré à la restitution et la validation de l’étude. L’occasion pour le Mincom, dans son discours de circonstance, d’en situer les enjeux. Notamment le renforcement du suivi-participatif des citoyens et communautés dans les actes de gouvernance des autorités, ou encore le plein exercice de leur devoir d’évaluation et de contrôle des différents programmes d’investissements publics.

L’étude porte donc sur un état des lieux, entre la définition des éléments rentrant dans le cadre de l’information sur les affaires publiques, les acteurs et moyens de leur diffusion, ou encore l’appréciation qui en est faite par les destinataires. Des enquêtes en amont et en aval donc  qui, soulignent des difficultés liées à des contraintes officieuses (secret professionnel, peur de sanction de la hiérarchie, centralisation, etc.), aux canaux d’information (43% du personnel administratif communique par voie de correspondance administrative), ou aux lenteurs dues à l’absence de numérisation des archives, et donc d’accès à la documentation idoine. Par ailleurs, le faible niveau d’implémentation des TIC (0,7%) dans cette communication des services publics, est également mis à l’index.

Autant de données et propositions sur lesquels professionnels des médias, représentants de la société civile et représentant des communautés réunis durant ce séminaire, devront se pencher lors de travaux en ateliers. La copie finale attendue ce jour.

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