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Dossier de la Rédaction

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Sons de percussions à Akwa

Le public a découvert la semaine dernière à Douala le résultat d’un atelier de formation aux membranophones et aux idiophones. Faire une sorte d’unité nationale dans les rythmes, les sonorités et les instruments. Tel était le but de l’atelier sur les percussions du Cameroun organisé par l’association Sandja du 14 au 17 janvier dernier dans la capitale économique. Ainsi, près d’une vingtaine de musiciens de divers groupes se sont retrouvés dans les locaux de l’Institut français du Cameroun, antenne de Douala, partenaire de la formation. Sous le thème : « Sonorités de notre patrimoine dans sa diversité ». Ils ont ainsi été initiés aux membranophones et aux idiophones des quatre aires culturelles du pays. Deux modules sur lesquels les participants ont reçu l’enseignement de quatre encadreurs, et qu’ils ont rendus sur la scène de l’Institut français le 18 janvier 2012.

Ainsi, mercredi dernier, l’heure était aux castagnettes, maracas, tambour, tam-tam, talking drums, calebasses, cloches, sanza, xylophone, déclinés dans des appellations du terroir : nkul, mendzan, mbè, nyass, kalango, minkeng… sur les planches, pour en jouer, dix-sept percussionnistes, encadreurs et stagiaires, parmi lesquels beaucoup du groupe folklorique bassa « Kundè » et quelques-uns de la compagnie « Les Gazelles ». Pour un show qui a fait la part belle à la transversalité de la musique.

Ainsi, les calebasses et le kalango, venus du Grand Nord ont résonné plus que les autres pour imprimer leur rythme aux sonorités du Grand-Ouest, mangambeu et bottle dance en particulier. Tout comme les mêmes instruments ont donné le la à l’essewe. Et le mélange a continué avec le « ntapke » puisé chez les Bafia, le « makunè » sorti des terres bassa, le bikutsi venu des profondeurs beti.

Ainsi, instruments et cadences se sont dépouillés de leurs accents locaux pour revêtir une seule couleur, camerounaise. Propos de Luc Yatchokeu, qui représentait le président de Sandja, Michel Ndo : « Nous avons beaucoup de choses à apporter au monde. Nos jeunes artistes ne peuvent pas prétexter qu’il n’y a pas de quoi faire ». Un enthousiasme partagé par un percussionniste de la formation Kundè : « Il faut que ces ateliers continuent pour que les rythmes camerounais ne puissent pas se perdre ». Des paroles qui ne se perdront pas, puisqu’au terme de l’atelier, toute l’équipe a été d’accord pour dire que la liste des instruments n’étant pas exhaustive, la recherche doit continuer.

 

 

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