Les débats organisés hier  ont principalement eu pour but de recueillir l’avis des professionnels.

Même les marches qui mènent à la salle des actes de l’Hôtel de ville de Yaoundé ont servi à accueillir les centaines d’artisans présents à cette réflexion. Hier mercredi, l’atelier qui meublait la partie intellectuelle du Salon international de l’artisanat du Cameroun (Siarc) a notamment envisagé les possibilités d’ouvrir les portes du commerce international aux artisans camerounais. Sujet de discussion : « L’artisanat camerounais : la qualité à la conquête du marché mondial ».

Selon l’animateur du débat, Jules Marcel Mandeng Nyobe, ancien directeur de l’Artisanat au ministère des PME, de l’Economie sociale et de l’Artisanat, il s’agit de partager un plan élaboré pour rendre réel le projet d’exportation de l’artisanat local. « Le ministre réclame votre avis : est-ce bon ou mauvais ? A moins que vous jugiez qu’il y a simplement besoin d’améliorer l’existant », a expliqué M. Mandeng.

Avant de compiler les propositions des artisans, l’on aura appris que du point de vue des consultants du ministère, le Cameroun est déjà prêt à affronter les exigences internationales. Du moins, en ce qui concerne certains produits, tempère M. Mandeng. C’est dire que ce marché mondial, plein de promesses de multiplication des gains, exige de l’artisanat camerounais qu’il ne présente que ses meilleures sélections, que l’on verrait  dans une galerie virtuelle de l’artisanat national.  La réaction des artisans est attendue. Elle inspirera en partie la politique sectorielle de l’artisanat et l’objet d’un futur catalogue de propositions adressées au ministre.