Mais les parents de la jeune fille voient la chose d’un autre œil. Ils accusent le prêtre de séquestration et d’enlèvement, d’où le recours aux forces de l’ordre. Pour Mgr Kléda, les gendarmes n’auraient cependant pas dû emmener un de ses collaborateurs sans l’en informer. L’archevêque dit avoir demandé au prêtre de ne pas suivre les pandores, d’attendre son arrivée. Les hommes en tenue en ont apparemment disposé autrement. Le téléphone du prêtre lui a été pris, et il était impossible de communiquer avec lui toute la nuit.
Pour l’avocat commis par l’archidiocèse, Me Bernard Messelel, il s’agit d’un abus : le prêtre aurait pu être interrogé à Douala pour les faits qui lui sont reprochés. Après la sortie médiatique de Samuel Kleda, le secrétaire de la conférence des évêques qui suit l’affaire depuis Yaoundé a signalé avoir retrouvé la trace du père François-Marie. Un avocat a également été désigné par l’archevêché. Affaire à suivre.