Trois personnes ont péri dans un accident de voiture survenu samedi non loin de Douala. De retour d’un voyage dans la région de l’Ouest, samedi dernier au petit matin, un couple marié une semaine avant a été victime d’un accident de la circulation, au lieu dit Bomono à quelques kilomètres de la ville de Douala. De la voiture, une Mercedes, il ne reste plus qu’un amas de ferraille. Preuve de la violence du choc et de la vitesse à laquelle allait le conducteur, cousin du marié. Ce cousin et la jeune sœur de la mariée, la nommée Emilie Tchanang, assise à l’avant, sont morts sur le champ, selon les informations obtenues par CT. Le marié a rendu l’âme à l’hôpital. Son épouse, aux dernières nouvelles, est toujours dans le coma dans un hôpital de la place. Le couple était arrivé d’Europe quelques jours plus tôt pour célébrer son récent mariage en famille.

Dans la famille Nanfang (celle de l’épouse), qui habite Bonamoussadi, dans la banlieue nord, c’est la désolation. La douleur est si forte que les mots pour l’exprimer meurent dans des sanglots. La mère très éprouvée, n’est plus que pleurs et gémissements. Le drame qui vient de frapper sa famille, est, à ses yeux, totalement incompréhensible, inacceptable. Les enfants victimes de l’accident étaient joyeux, pleins d’avenir.

D’après des informations recueillies sur le terrain, l’accident pourrait être lié à la fatigue du chauffeur… D’autres personnes parlent de mauvais dépassement. Certains témoins affirment que le conducteur s’est déporté de son côté c'est-à-dire en provenance de Bafoussam pour aller heurter un bus stationné de l’autre côté. Comme beaucoup d’autres accidents de la route, cet autre drame remet sur la table le problème de défaillance humaine généralement cause de la catastrophe. C’est dire si les opérations de sensibilisation ont encore du chemin.