Bannière

Newsletter


Publicité

Bannière
PUBLICITE

Dossier de la Rédaction

PUBLICITE
Bannière

Union africaine: le duel Ping – Zuma

L’élection du président de la Commission au menu du sommet dès dimanche à Addis-Abeba.

 

 

 

Les candidats Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma et Jean Ping.

C’est  sur le thème « Stimuler le commerce intra-africain » que  s’ouvre dimanche prochain à Addis-Abeba (Éthiopie) le 18e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine. Ce thème risque fort bien d’être éclipsé par le duel à la présidence de la Commission de l'Union africaine et aussi à la présidence de cette Union. Hier à l’ouverture du conseil des ministres de l’UA, les travaux étaient centrés sur l’examen des divers conflits qui déchirent le continent : rébellion touarègue, terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, tensions entre Khartoum et Juba sur fond de contentieux pétrolier, entre autres. On pressentait déjà que les élections au sein de l’UA allaient bien plus occuper les esprits que l’examen des conflits.

En effet, il faudra élire pour un mandat de quatre ans les membres de la Commission de l'UA, à savoir, le président, le vice-président et les huit Commissaires. Deux candidats sont en lice pour la présidence: le Gabonais Jean Ping, président sortant, et la Sud-africaine Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma, actuelle ministre de l'Intérieur de ce pays. Pas d'enjeux en revanche pour le poste de vice-président du fait que son titulaire, Erastus J.O. Mwencha Kin, de nationalité kenyane, n'a pas de concurrent déclaré.

Pour le traditionnel mandat d'un an à la présidence tournante de l'institution, après l'Afrique centrale et le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, ce sera au tour de l'Afrique de l'Ouest de prendre la relève pour les douze prochains mois. Banjul, Conakry et Cotonou étaient officiellement candidats mais, ces derniers jours, la Gambie et la Guinée ont fait savoir au Bénin qu’elles se désistaient. Pour autant, le président béninois Boni Yayi n’est pas assuré de l’emporter. En coulisses, il se murmure que le Nigeria souhaiterait occuper ce poste.

La situation est bien différente pour l'élection par le Conseil exécutif de l'UA des huit commissaires. Vingt-cinq candidatures ont, en effet, été retenues pour ces fonctions. Dans les couloirs de la diplomatie africaine, des grandes manœuvres se déroulent activement pour départager les candidats, au point qu’on se demande si les Chefs d’Etat auront encore beaucoup de  temps pour examiner les conflits qui secouent le continent, ou même examiner le thème du sommet.

Commentaires (0)
Seul les utilisateurs enregistrés peuvent écrire un commentaire!

!joomlacomment 4.0 Copyright (C) 2009 Compojoom.com . All rights reserved."



haut de page  
PUBLICITE
Bannière