La contribution de la Banque européenne d’investissement rendue publique jeudi dernier.

19,35 milliards de F. C’est la somme que la Banque européenne d’investissement (BEI) va injecter dans le projet de construction de la Centrale thermique à gaz de Kribi. Le bailleur de fonds a donné son accord la semaine dernière.  Reste maintenant la signature des documents relatifs à ce financement à long terme. Mais déjà, dans un communiqué de presse rendu public en fin de semaine, le vice-président de la BEI et le chef de la délégation de l’Union européenne au Cameroun reviennent sur les raisons de cette décision.

Pour Plutarchos Sakellaris, vice-président de la BEI, cette institution « reconnaît l’importance que revêtent le transport d’électricité et l’augmentation de la capacité de production pour l’Afrique ». Pour Raul Mateus Paula, c’est l’impact que la Centrale aura sur l’économie qui est à saluer, car ce projet va permettre de renforcer les capacités de production du Cameroun, « avec à la clé un impact positif sur le commerce, la création d’emplois et la croissance économique. » Sans oublier l’apport dans le domaine social. En effet, plus de 160 000 foyers seront approvisionnés en électricité grâce à la Centrale.

La BEI vient rejoindre d’autres institutions financières qui ont signé des documents le 22 décembre 2011 à Paris avec l’Etat du Cameroun. Il s’agit, d’une part, de la Société financière internationale (SFI), de la Société néerlandaise de financement du développement (FMO), Proparco, de la BAD, de la BDEAC. Et d’autre part, un groupe de banques locales ayant comme chef de file la Standard Chartered Bank.

Un gros paquet pour ce projet qui, sur le terrain, connaît des évolutions. Si les travaux de génie civil sont achevés, le matériel technique commence à être acheminé vers Kribi. A l’instar de sept des 13 groupes électrogènes nécessaires. Par ailleurs, en ce qui concerne les ouvrages de transport de l’énergie à produire par la Centrale thermique à gaz, les équipements électriques sont livrés.