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Dossier de la Rédaction

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Crise financière européenne : une chance pour le Cameroun

 

Un débat à Yaoundé a envisagé les opportunités offertes par la situation de la zone euro.

Le débat initié par la Plateforme d’information et d’action sur la dette du Cameroun n’a pas tourné autour du pot : la crise de la dette en Europe a des effets sur les pays comme le nôtre qui y perd des opportunités d’affaires.  Pourtant, les intervenants à la discussion d’hier à Yaoundé l’accueillent comme une opportunité. Le tout, à en croire les experts financiers Jean-Claude Asso’o Emane et M. Babissakana, serait de saisir « l’opportunité » de  la crise pour engager différemment  le Cameroun sur la voie du progrès économique et social.

M. Babissakana s’est montré intéressé par les nouveaux pays émergents avec lesquels la Cemac a multiplié par huit le volume de ses échanges depuis 1995. Tandis que l’Europe et les Usa stagnaient ou reculaient. M. Asso’o Emane a jugé que la crise renforce les positions de ceux qui rejettent le libéralisme. « Il faut répondre à la question fondamentale : peut-on aller au-delà du paradigme ultralibéral et inventer notre voie vers le développement ? », a dit ce financier, fort de la genèse d’une crise née de la dérèglementation de l’économie mondiale.

La chute du mur de Berlin est un marqueur à partir duquel M. Asso’o Emane note l’organisation en monopole des pouvoirs financiers mondiaux : « Il y a eu une collusion des acteurs du marché (agences de notation, investisseurs, banques), une violation systématique de la dynamique de l’offre et de la demande ». De sorte que l’argent ne provient plus de l’activité économique réelle mais de la spéculation.

Quoi qu’il en soit, a observé Raju Jan Singh, économiste en chef au bureau yaoundéen de la Banque mondiale, le Cameroun peut réagir sereinement. « Le gouvernement a constitué des réserves et s’est endetté de manière raisonnable », a dit M. Singh. Pour lui, cette épargne peut  financer les besoins de crédits de l’Etat qui devrait libéraliser le marché des obligations pour que la dette qu’il a contractée puisse davantage être revendue entre privés.

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