Jean Calvin Moneboulou a poignardé dans son lit par des inconnus vendredi dernier.

Jean Calvin Moneboulou a été assassiné dans la nuit de vendredi à samedi dernier à son domicile, sis au quartier Etoudi. De source familiale, quatre hommes cagoulés et munis d’armes auraient fait irruption dans la villa du couple vers minuit et l’ont vraisemblablement poignardé au thorax dans des circonstances non-encore élucidées.

Samedi, après-midi, une atmosphère lourde de tristesse plane encore au domicile familial. Voisins, collègues et autres proches se succèdent pour apporter du réconfort à la famille éplorée. La veuve, Agnès Moneboulou, assise à même le sol au salon, peine à dire un mot. Elle a encore le souvenir des derniers instants de vie de son mari. Les escaliers portent encore des traces de sang, tout comme la chambre du couple, mise sous scellés pour les besoins de l’enquête. Alain, l’un des fils du défunt, reconstitue ce qui pourrait être le scénario du crime. A l’en croire, les malfrats seraient entrés par une porte latérale et se seraient dirigés vers la chambre des parents. Là, ils s’en prendront d’abord au père, sans bruit, avant de réveiller son épouse, qui découvre son mari gisant au sol dans une mare de sang. Ensuite, armes au point, les malfrats lui réclament bijoux, argent, ordinateurs et téléphones portables. Puis, ils appellent deux des filles du couple par leurs prénoms. Ces dernières, cachées dans les placards, ne bronchent pas. Et les brigands finiront par s’en aller en promettant la mort en cas d’alerte. Avec l’aide des voisins, le père est conduit à l’hôpital général situé non loin. Sa mort sera diagnostiquée avant qu’il ne soit extrait du véhicule, et son corps conduit à la morgue de l’établissement.