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Dossier de la Rédaction

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Présidentielle sénégalaise: les recours rejetés

Le Conseil constitutionnel a maintenu hier la liste des 14 candidats initialement publiée.  

 

Fini le rêve du pouvoir pour Youssou N’dour. La star sénégalaise ne pourra pas réaliser l’exploit du musicien haïtien Michel Martelly, du moins pas de sitôt. Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé dans la nuit de dimanche à hier le rejet de sa candidature. Après l’invalidation de celle-ci vendredi dernier, faute de 10.000 signatures valides, il avait introduit un recours auprès du Conseil constitutionnel.  Abdourahmane Sarr et Kéba Keinde, également recalés pour les mêmes motifs, ont vu leur recours déclarés « non fondés ». De même, les requêtes présentées par sept opposants pour l'annulation de la candidature d’Abdoulaye Wade tout comme celle du président sortant pour l’annulation des candidatures de trois anciens proches ont aussi été rejetées.

Ainsi, 14 candidats devraient prendre part à la présidentielle dont le premier tour a lieu le 26 février prochain. Outre Abdoulaye Wade, sont en lice les ex-Premiers ministres Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall, ainsi que les anciens ministres Ousmane Tanor Dieng, Cheikh Tidiane Gadio, Ibrahima Fall, Djibril Ngom et Doudou Ndoye. L’aspect genre n’est pas négligé. Deux femmes brigueront aussi le fauteuil présidentiel ; la styliste Diouma Diakhaté et le professeur d’université Amsatou Sow Sidibé. La classe des technocrates n’est pas en reste. Les ingénieurs Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye, Oumar Hassimou Dia et l’expert-comptable Mor Dieng  entendent eux aussi tenter leur chance.

Mais le spectre des violences reste présent à Dakar. Le premier verdict du Conseil constitutionnel a suscité des remous ayant causé la mort d’un policier. Le second a confirmé la candidature contestée du président Wade. Le Mouvement du 23 juin (M23), qui regroupe les principaux candidats d'opposition à la présidentielle, a qualifié la décision de « coup d'Etat constitutionnel ». Ses leaders ont appelé à de nouvelles manifestations ce mardi alors qu’Alioune Tine, le coordinateur du M23 arrêté samedi pour son rôle présumé dans les violences, était toujours entendu hier matin. Au dernières nouvelles, deux personnes ont été tuées dans des manifestations anti-Wade.

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