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Dossier de la Rédaction

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Une nouvelle vie pour les enfants abandonnés

 

En adoptant ces petits en bas âge, des centres d’accueil agréés leur donnent une chance.

Au départ, un communiqué. Puis les choses s’enchaînent très vite. Entre l’abandon et le recueillement dans un centre d’accueil, la vie des enfants en bas âge bascule contre toute attente. Au Cameroun, le ministère des Affaires sociales (Minas) est leur principal « parent », en attendant de retrouver des membres de leur famille ou des parrains. Quatre Centres d’accueil des enfants en détresse (CAED) - Yaoundé, Ambam, Garoua et Ekondo Titi - du Minas en prennent la charge. Lorsqu’ils ne sont pas reversés dans ces centres publics, les enfants abandonnés vivent leur transition dans des centres privés agréés par le ministère. Ces structures, souvent gérées par des religieux, ne sont pas portées sur la publicité autour de leurs activités. Agir dans l’humilité de l’anonymat, tel est leur devise. Un de ces centres privés, situé dans une périphérie de Yaoundé, a adopté une vingtaine de petits, âgés en général de moins de 5 ans. Des nouveau-nés leur sont souvent confiés. Le dernier bébé arrivé la semaine dernière, a à peine deux mois.

Comme la plupart des centres d’accueil, l’établissement fonctionne avec des subventions de l’Etat, mais en majeure partie avec les dons de particuliers. Ces financements sont nécessaires pour le salaire des employés, qui eux ne travaillent pas comme bénévoles. Une cuisinière pour les repas des enfants, des nourrices pour la prise en charge des bébés, ou encore des enseignants. Eduquer des enfants coûte cher, et assurer leur sécurité aussi. C’est une lourde responsabilité confiée aux personnels de ces centres, qu’ils soient publics ou privés. La santé des enfants, le côté ludique et l’aspect éducatif sont différents secteurs à considérer. Mais comme l’ont expliqué les directeurs de ces centres d’accueil, « nous servons uniquement de transition pour le CAED ou pour les parents. »

Les enfants sont-là pour un temps et puis s’en vont. Le départ de chacun dépend de son intérêt pour des parents adoptifs ou pour ses géniteurs. « Il arrive que certains parents décident de récupérer leurs bébés. Ils sont parfois malades mentaux, et quand bien même ils sont lucides, ils peuvent être gagnés par de meilleurs sentiments qui les poussent à récupérer leurs enfants », souligne la directrice d’un centre d’accueil. Selon Moussa Lassome, directrice de la protection de l’enfance du Minas, « l’enfant peut être transféré dans un centre agréé par les Affaires sociales, le temps de constituer son dossier médical. » Le processus s’achève parfois avec une nouvelle famille et une nouvelle vie pour les petits.

 

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