C’est la crème de la gendarmerie nationale qui s’est retrouvée hier matin dans la cour d’honneur du secrétariat d’Etat à la Défense pour la traditionnelle cérémonie de levée des couleurs. Une cérémonie en deux temps sous la présidence du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense (SED), chargé de la Gendarmerie nationale, Jean Baptiste Bokam. D’abord la levée des couleurs proprement dite suivie de l’exécution du refrain de l’hymne national. Puis la communication spéciale du SED. Occasion pour Jean Baptiste Bokam de revenir sur une année 2011 « riche en événements majeurs ». Et de citer, la « gestion sécuritaire de l’importante élection présidentielle du 9 octobre 2011, les résultats obtenus en très peu de temps dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière, les efforts poursuivis et soutenus contre le grand banditisme, l’évolution significative du dossier EIFORCES. »
Des résultats qui ont été atteints grâce à des hommes et femmes de la gendarmerie nationale qui ont fait montre de courage et d’abnégation, de volonté et de goût de l’effort, d’esprit d’équipe, du sens et du bien commun. Mais surtout, dira le SED, grâce à la volonté du président de la République, chef des armées, dont les efforts de modernisation de la gendarmerie nationale, entamée depuis 2001, sont restés constants. Des efforts qui seront maintenus au cours de cette année qui commence avec un accent sur l’acquisition des matériels majeurs, la réhabilitation des casernes et la remise à niveau des équipements spécifiques et le souci d’une bonne couverture sécuritaire des élections annoncées. Mais des efforts qui ne seront suivis d’effets que si la gendarmerie nationale est débarrassée des maux qui la minent: le laxisme à tous les niveaux, la légèreté, l’indiscipline, la déperdition des personnels, le non-respect de la voie hiérarchique, l’absentéisme, l’arnaque des usagers… Face à ces dérives, le SED s’est voulu ferme : « mes collaborateurs directs et moi-même seront impitoyables vis-à-vis des hommes et femmes de la gendarmerie qui se rendront coupables, responsables ou complices des maux que je viens de stigmatiser ». Il rappellera enfin que le principe de « l’application rigoureuse, efficiente et constante du principe de gendarmerie de proximité » reste de mise.