Surnommé Boli, il a mis fin à ses jours mardi 31 janvier 2012 en se pendant à son domicile.

Couchée de détresse dans son salon, la veuve de Boli est encore sous le choc. Mardi vers 20h, elle a trouvé son mari mort, pendu à une corde dans leur chambre, au quartier Mvog-Atangana Mballa, à Yaoundé. Traumatisée, mais surtout surprise par le geste de son époux, la jeune dame a raconté les dernières heures du défunt aux éléments de la Brigade de Kondengui, venus faire le constat, d’après la famille. « Depuis jeudi dernier, Boli avait le paludisme. On lui a posé une perfusion samedi, et ensuite il s’est senti un peu mieux. Malgré sa convalescence, il a tenu à travailler lundi. Mardi, ça n’allait pas et il n’est pas allé à sa discothèque », explique la veuve.

Toute la journée de mardi, suivant les conseils de sa femme, Boli, de son vrai nom Ferdinand Manga, décide de ne pas se rendre à son magasin de disques au marché Mvog-Mbi. A 18h30 mn, son épouse est alertée par un de leurs deux enfants. « Il m’a dit que son père cherchait des fils de courant, et sur le moment, je me suis demandée pour quoi faire ? », souligne-t-elle. Deux heures plus tard, elle aura la réponse à sa question lorsqu’elle pousse la porte de la chambre et découvre Boli suspendu au bout d’une corde, fabriquée à base de fils électriques. « Nous n’avions pas de problèmes. Nous étions en paix, je ne comprends pas pourquoi il s’est suicidé », jure la veuve. Le corps de Boli est retiré du domicile familial à minuit, puis déposé à la morgue de l’Hôpital central.