Entre-temps s’est concrétisée la promesse présidentielle de recrutement de 25 000 jeunes dans la Fonction publique. Toutefois, ce recrutement est loin, à lui tout seul, de constituer la solution à l’épineux problème du chômage des jeunes camerounais. Certes, la Fonction publique continue de recruter à travers des concours. Mais c’est surtout les grands chantiers annoncés ainsi que l’agriculture qui peuvent apporter une contribution décisive à ce problème. Dans le contexte national, le secteur privé bien évidemment n’est pas en reste. Alors qu’ELECAM vient d’annoncer la refonte des listes électorales dans la perspective des prochaines élections législatives et municipales, les jeunes en âge de voter, sur ce terrain auront leur mot à dire. Paul Biya a toujours recommandé à ses jeunes compatriotes d’aller voter. L’édition 2012 de la fête nationale de la Jeunesse intervient aussi au lendemain de la réorganisation de la structure du gouvernement décidée par le président élu. Le ministère en charge de la jeunesse s’est vu attribuer de nouvelles missions, particulièrement l’éducation civique. L’importance de l’éducation morale et civique, de la promotion de la culture des valeurs et des comportements citoyens est avérée. Il s’agit aussi, à travers la sensibilisation et l’éducation, de l’un des volets de la lutte contre la corruption qui ruine de nombreux projets dédiés au développement du Cameroun.
Si le contexte en Afrique centrale polarise encore l’attention sur la fin de la coupe d’Afrique des nations, de nombreux évènements dans le reste du continent interpellent les jeunes. Quel regard poser sur ce qui se passe dans certains pays du Sahel comme le Mali, en Afrique du Nord où l’actualité ne cesse d’évoluer en Libye, en Tunisie ou en Egypte ou bien ailleurs dans le monde ? Comme l’année dernière, et compte tenu du contexte évoqué, la confiance et l’espoir constituent le leitmotiv pour une jeunesse camerounaise conquérante.