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Dossier de la Rédaction

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Faire et faire savoir

Le gouvernement a du pain sur la planche. Et le travail gouvernemental est moins que jamais assimilable à une sinécure. C’est le moins que l’on puisse dire, quand on considère la fréquence et le niveau des interpellations dont les ministres sont l’objet depuis la formation du premier gouvernement du septennat en cours. Le conseil ministériel du 15 décembre dernier a eu pour point central l’exhortation faite par le chef de l’Etat aux membres de l’équipe gouvernementale fraîchement nommée. Il leur demandait de prendre pleinement conscience de l’importance et de l’urgence de la tâche qui leur incombe, à savoir imprimer une « nouvelle dynamique » à notre économie et maintenir ainsi notre pays sur les rails de l’émergence. Les ministres se voyaient prescrire d’élaborer, à brève échéance, des feuilles de route, autrement dit des tableaux de bord montrant clairement les actions et projets de leurs secteurs respectifs, tout en précisant les moyens, les délais de mise en œuvre et les résultats escomptés.

Ce qui est, en définitive, demandé aux ministres, n’est autre chose que la réalisation de l’objectif fondamental de l’action gouvernementale : promouvoir l’épanouissement et le bien-être des Camerounais. En maintes circonstances, le chef de l’Etat, Paul Biya, a donné des directives visant à garantir que l’activité gouvernementale soit toujours apte à répondre aux attentes des populations. Il en est ainsi du rôle central de la communication gouvernementale. Le président de la République n’a jamais fait mystère de l’importance qu’il accorde à la communication en tant que composante essentielle du travail gouvernemental. « Il ne suffit pas seulement de bien faire, encore faudrait-il le faire savoir ». Ce principe cher au président Paul Biya figure en bonne place dans chacune de ses instructions relatives à l’organisation du travail gouvernemental. Inlassablement, les membres du gouvernement sont invités à veiller à ce que l’opinion publique soit au fur et à mesure informée du déroulement de l’activité du gouvernement. Pour la simple et bonne raison que des populations régulièrement informées ne peuvent que mieux percevoir les motivations et les axes de l’action des pouvoir publics. Et y apporter leur nécessaire adhésion.

Seulement voilà ; il est loisible d’observer qu’au Cameroun, un certain fossé persiste entre la volonté politique affirmée de communiquer et la satisfaction effective des attentes en matière d’information en temps utile de l’opinion publique. Du côté des médias, l’on n’est pas loin de considérer qu’au niveau du gouvernement et des services publics en général, l’information est trop souvent prise en otage. Est souvent décriée, en effet, une propension des présumées sources officielles à rendre malaisé voire impossible l’accès à la bonne information. Beaucoup de décideurs ou dépositaires d’éléments pertinents d’information ont beau jeu de se réfugier, qui derrière le secret professionnel, qui derrière l’obligation de réserve, renvoyant invariablement à une « voix autorisée » située toujours plus haut dans l’échelle de la « hiérarchie ». Heureusement, l’impératif de gestion axée sur les résultats qui s’impose désormais au gouvernement est de nature à faire bouger les lignes dans la bonne direction.

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