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Dossier de la Rédaction

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L’incontournable dialogue

Certains ont cru que la scission du Soudan suivie de la proclamation de l’indépendance du Sud-Soudan le 9 juillet 2011 aplanirait les divergences dans ce territoire. Ceux-là sont allés vite en besogne. Sept mois après l’accession de l’Etat du Sud Soudan à l’indépendance, l’on se rend compte que certains problèmes essentiels n’ont pas encore été réglés.

Ces problèmes se posent avec une complexité telle qu’ils empoisonnent les rapports entre le Soudan et le Sud-Soudan. Les questions qui enveniment les relations entre les deux pays sont liées au parachèvement des négociations entamées après la division de l’ancien Soudan : le partage des ressources pétrolières, de la dette soudanaise et de plusieurs portions litigieuses de la nouvelle frontière entre les deux Etats. Les enjeux liés à chacun de ces sujets sont tels qu’ils requièrent de la part des deux chefs d’Etat une extraordinaire volonté de transcender les difficultés et de préserver la paix au Soudan. La question du partage des revenus pétroliers est davantage complexe puisque le Sud détient les gisements de pétrole, tandis que le Nord abrite les installations pétrolières.

Au lieu des décisions unilatérales prises par les deux gouvernements et des propos agressifs qui pourraient déboucher sur une escalade militaire, il faut plutôt proposer l’incontournable dialogue. Ce dialogue permet aux chefs d’Etat des deux pays « de montrer, une nouvelle fois, le leadership qui leur a permis de se mettre d’accord à l’amiable sur la sécession et de faire les compromis nécessaires qui garantiront un avenir pacifique et prospère aux deux nations. », pour reprendre la formule du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban ki moon.

Il faut espérer que les négociations qui reprennent ce 10 février, à Addis-Abeba en Ethiopie, entre les deux parties sous la médiation d’un panel de l’Union africaine conduit par l’ex-président sud-africain, Thabo Mbeki, puissent œuvrer dans ce sens.

Ce serait alors de bon augure pour le Soudan et le Sud-Soudan qui pourront redéployer leurs énergies vers les domaines divers pour satisfaire les besoins essentiels de leurs populations et relever progressivement les défis du développement durable.

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