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Dossier de la Rédaction

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Un camion tue une mère et mutile ses deux enfants

S’il n’y avait pas eu une vie brisée, des enfants grièvement blessés et désormais orphelins, un homme au pronostic vital engagé, l’accident du 10 février dernier à Ndogbat aurait relevé du miracle. 

  Cette nuit-là, aux environs de 21h, un chauffeur de camion, transportant un énorme container, perd les freins de son engin. En provenance de Ndokoti, il amorce la descente vers BP Cité. Au lieu-dit Bénédicte, la vitesse du camion devient incontrôlable. Au même moment, une dame, la trentaine, qui n’imagine pas être est en train de vivre ses derniers instants, traverse la route. Avec deux enfants, elle revient de l’église. Et avec horreur, consternation et panique, les témoins assistent en direct à l’inégal choc entre ferraille et corps humain. La victime n’avait aucune chance. Le camion lui passe dessus. Comble de l’insupportable, la progéniture a les pieds broyés, réclamant à cor et à cri la mère dont le corps gît désormais sans vie.


Pour compléter l’horrible tableau, le camionneur poursuit sa course folle, créant des évanouissements chez certains. Pensant pouvoir éviter un plus grand désastre, il s’élance sur le terre-plein séparant les deux voies de la route afin de stopper la descente. Peine perdue, il ne s’arrête pas. Entretemps, un camion de la société Hysacam grimpe la colline et autre moment terrible, c’est le choc. L’infortuné conducteur subit l’accident de plein fouet et se retrouve complètement à l’horizontale entre la chaussée et le trottoir. Il est transporté d’urgence à l’hôpital, avec les deux enfants. Les autres passagers de son camion d’ordures subissent des contusions légères. Et c’est cette collision qui stoppe le mastodonte. Malgré lui, le chauffeur d’Hysacam vient peut-être de sauver des dizaines de vies. Avec effroi, les riverains pensent à ce qui serait arrivé si le camion-plateau avait terminé sa course jusqu’au carrefour BP Cité.

Un miracle, si l’on ose dire, surtout en pensant à ceux qui s’en sont tirés sains et saufs. Notamment un chauffeur de mototaxi, dont l’engin a fini sous la roue arrière droite du camion d’Hysacam. L’homme, complètement traumatisé, assis à même le sol, la tête au creux de la main, pratiquement atone, a du mal à raconter l’histoire. Autre miraculé, ce vieux tailleur dont l’atelier, un container, a été heurté de plein fouet par le camion fou. Que dire de ceux assis dans le bar qui a échappé de quelques mètres seulement à la catastrophe ? La braiseuse de poisson, elle, aura eu le meilleur réflexe en pareille circonstance : fuir.



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